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Jean Pierre Papin  : "Les entraîneurs sont fermés aux spécifiques attaquants"
Vue de MarseillePublié le 15/11 à 21:00

Jean Pierre Papin : "Les entraîneurs sont fermés aux spécifiques attaquants"

Jean-Pierre Papin est intervenu sur les ondes de RMC pour évoquer le manque d'attrait de la Ligue 1 et estime que les attaquants ne travaillent plus suffisamment.

Plusieurs observateurs, dont Jean-Pierre Papin, figure emblématique du football français et de l'OM, ont récemment souligné le manque d'attrait de la Ligue 1 pour la saison 2023-24. Lors d'une table ronde tenue à Clairefontaine sur la formation en France, JPP, qui a été le meilleur buteur du championnat sous le maillot olympien en 1988 (19 buts), 1989 (22 buts), 1990 (30 buts), 1991 (23 buts) et 1992 (27 buts), a exprimé des critiques concernant le niveau global des attaquants de la Ligue 1 cette saison. 

Il a été amené à réagir à ses propos dans l'émission "Rothen S'enflamme" sur RMC Sport et a précisé sa pensée: "Ce n'est pas dans nos habitudes de faire des exercices spécifiques. En fait, je me permets de le dire, car pendant dix ans, j'ai pratiqué cela tous les jours. Alors ce qu'on me donne aujourd'hui comme excuse c'est qu'on va se blesser, c'est trop fatigant, etc. À mon avis, le football n'a pas tellement changé au point que l'on ne puisse plus effectuer d'entraînements spécifiques. Selon les entraîneurs ça génère de la fatigue, il y a la peur de la blessure, mais ça je peux comprendre. Moi j'étais coach aussi, j'ai aussi parfois freiné, mais j'ai jamais refusé. J'estimais que c'était important pour eux." 

 

Même s'il peut comprendre une certaine rigidité des entraîneurs, il aimerait qu'ils prennent conscience de l'importance de répéter les gestes pour les attaquants :"Les entraîneurs sont fermés aux entraînements spécifiques des attaquants. Le coach, en fait, il veut le faire lui-même, ce que je comprends très bien. Mais je comprends l'idée du coach, parce que quand on a des objectifs, qu'on a un effectif qui est plus ou moins réduit, je peux comprendre. Mais ce que le coach n'arrive pas vraiment à imaginer, c'est que nous (les attaquants), mentalement, physiquement et dans nos gestes de tous les jours, on en a besoin. On en a besoin. Et on ne parle pas là de force, on parle de précision. C'est juste que son pied, il soit apte à tout le temps, dans toutes les bonnes directions, trouver le bon angle."