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OM : Gasset donne des nouvelles des blessés !
InterviewPublié le 29/04 à 00:57

OM : Gasset donne des nouvelles des blessés !

La réaction de Jean-Louis Gasset après la victoire de l'OM contre Lens (2-1).

J'imagine que celle-là, elle fait vraiment, vraiment, vraiment du bien. Est-ce que vous avez hésité, nous de la tribune, on pensait un petit peu à jeudi. Est-ce que vous avez hésité à sortir Veretout, Aubameyang, qui semble-t-il était fatigué ?

Jean-Louis Gasset : Non. Franchement, non. On pensait à gagner ce match. Après, si le destin fait autrement, Murillo s'est peut-être blessé. Je déplore parce qu'on n'a pas beaucoup d'effectifs à ce poste-là. En plus, Gigot est suspendu, donc ça va serrer. Mais non, on avait dit qu'on jouerait le coup à fond en championnat. Donc on ne peut pas se permettre ici de choisir une compétition par respect pour beaucoup de choses. Mais quand vous avez un stade comme ça, il faut faire le maximum. Comme on avait fait mercredi, même à 10, on fait le maximum pour gagner. Si on est accroché, bon, tant pis.

Vous auriez pu faire quelques changements avant, non ?

J.L.G : Oui. Oui, mais j'avais fait trois changements. Clauss, c'était une obligation parce qu'il a joué 68 mercredis. Là, il a joué 75, il relève de 6 semaines d'arrêt. Je savais que Murillo était sur le fil, sur le grill, mais j'espérais là j'espère que ce n'est pas grave que suite à l'opération qu'il a subie, ce sont juste des adhérences qui ont pété et que ça va, ça va le faire.

Malgré la fatigue, en quoi cette victoire elle est positive en vue de jeudi ? Est-ce que ça crée un enthousiasme fort avant la demi-finale ?

J.L.G : C'était une répétition. L'Atalanta joue un peu dans le système de Lens. Lens a les mêmes caractéristiques, même si on jouera différemment, il fallait qu'on sente un marquage derrière nous, du physique pour contrer, de la technique dans le milieu. Lens était l'adversaire idéal pour se préparer pour jeudi donc j'avais dit il faut qu'on commence à se mettre dans la tête mais c'est le championnat et on le fait pour prendre 3 points.

Jean-Louis, il y a eu quand même un peu de déception mercredi, là votre équipe relève la tête, un partout, victoire, à quel point vous sentez ce groupe fort ?

J.L.G : Il va au bout, c'est ce que je leur demande, d'aller au bout. Quand je suis arrivé, c'est ce que j'ai dit, on n'est pas la meilleure équipe du championnat, on le sait s'il y a des contre-performances, des changements d'entraîneur, tout ça, ça veut dire que vous êtes cyclique, mais au moins au niveau de l'état d'esprit, il faut être irréprochable. Dans un stade comme ça, on n'a pas le droit d'abandonner. Donc déjà, on part de là, sur l'état d'esprit, et le don de soi. Après, on essaye d'y amener quelques notions tactiques, on a quand même 3-4 joueurs qui font la différence. Donc on n'a pas de limite. J'ai dit en arrivant on prendra le plus de points possible en championnat et on passera le plus de tours possible en Coupe d'Europe. Et j'aime quand ils sont un peu fous comme ça.

Une question sur un joueur africain de ton effectif. Donc sur Pape Gueye, parce que j'imagine que tu aurais bien aimé aussi l'avoir jeudi, mais c'est toi qui l'as relancé, qui lui a permis de revenir, et c'est lui qui fait la différence ce soir.

J.L.G : Quand je suis arrivé j'ai vu qu'on était limite au milieu. Donc j'ai demandé à la direction si on voulait figurer dans les deux compétitions, si on pouvait récupérer Pape Gueye. Donc la direction a été d'accord et j'ai vu le petit, j'ai parlé avec lui et aujourd'hui, au départ ça a été difficile parce qu'il manquait de rythme, il s'était blessé à la CAN, il avait eu 6 mois compliqués par rapport à une suspension, donc il était un peu, on dirait dilettante. Mais là, il commence à retrouver son niveau et c'est un très bon joueur. Dans le turnover qu'on doit faire entre le championnat et la Coupe d'Europe, c'est un très bon élément. Mais à partir de demain matin, je peux l'enlever de mon effectif parce qu'il n'est pas qualifié pour la Coupe d'Europe. Lui, Garcia, Onana, ils ne sont pas qualifiés. Donc on va rester 12 ou 13 professionnels et des jeunes du centre.

Je voulais rebondir sur un élément, vous avez dit on prépare les contres. C'est vrai que je trouve de la tribune de presse que ce match vous avez pas mal joué en contre. Est-ce que c'est une consigne volontaire ce soir ?

J.L.G : Oui, c'était prévu comme ça qu'on reculerait si jamais on ouvrait le score dans les 15 premières minutes parce qu'on avait décidé de presser d'entrer donc comme on a marqué le but, on a eu des situations en première mi-temps en passant par-dessus parce qu'au milieu ils vous jouent en un contre un, ils vous pressent très bien, qu'on a Aubameyang en forme, ça crée quand même un danger. À l'heure de jeu, il fallait rentrer Isma Sarr qui est un peu dans le même profil, un joueur de contre. Bon lui revenait de blessure il avait 30 minutes, on ne fait que des temps de jeu ajustés : pour Jo' Clauss qui peut jouer 75, Sarr qui peut jouer 30 c'est quelquefois compliqué mais quand vous gagnez le match c'est un bon souci.

Qu'est-ce que vous savez de Chancel Mbemba? Est-ce qu'il y a une chance de l'avoir jeudi ou est-ce que vous vivez au jour le jour en croisant les doigts pour lui ?

J.L.G : Déjà on vit au jour le jour, ça c'est sûr. Il s'est entraîné ce matin, sous mes yeux, très bien, très bien. Je le pouponne, je le pouponne. Il y a un Quentin Merlin qui s'est entraîné, il y a Bamo Meité qui s'est entraîné, qui a fait un travail de course. Après, est-ce qu'on sera dans les temps... Mais j'ai beaucoup d'espoir.

Pour se projeter très rapidement sur jeudi, forcément, sur la double confrontation. Comment vous l'abordez ?

J.L.G : La vérité, c'est que j'y penserai demain matin. Ce soir, ce soir je savoure parce qu'il était difficile selon Guy d'être avec mes joueurs dans la salle et leur famille. Et quand on se réveillera demain matin, on va penser à la Coupe d'Europe, on va changer de dimension.