OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
Pape Gueye : "J'espère que Payet a regardé mon but depuis le Brésil"
InterviewPublié le 29/04 à 01:29

Pape Gueye : "J'espère que Payet a regardé mon but depuis le Brésil"

La réaction de Pape Gueye après OM-Lens (2-1).

À un peu plus de 5 minutes de la fin, tu fais tout, tu récupères le ballon, tu fais le 1-2, tu fais le bon choix après le crochet et la délivrance et la célébration, c'était le Pape Gueye time.

Pape Gueye : Bah ouais franchement je suis très content ce soir, on avait à cœur de gagner, on savait qu'on devait tout donner sur ce match, on était vraiment focalisés sur la Ligue 1 donc c'est chose faite. Après voilà j'ai la chance de marquer devant tout mon quartier qui sont descendus sur Marseille donc je suis très content ce soir.

Raconte-nous un petit peu ce but s'il te plaît?

P.G : Je sais que notamment les défenseurs, ils avaient l'habitude de jouer sur les milieux qui étaient parfois dos au jeu donc j'étais un peu monté parce que je jouais 8 à ce moment-là. Donc j'ai anticipé, j'ai vu Auba. Auba il m'a donné une petite galette et voilà j'ai terminé l'action. Donc je suis très content.

Tu n'as pas envie d'envoyer un message ? Je me souviens d'un joueur, je crois qu'il joue au Brésil maintenant, tu disais qu'il ne te faisait pas de passes, car selon lui tu avais 10% de chance de marquer. Tu n'as pas envie de lui envoyer un message à Dim payet ?

P.G : (Rire) J'espère qu'il a regardé mon but depuis le Brésil. Il va rigoler en voyant ce but là. Je passe un gros big up parce qu'il m'a beaucoup aidé quand il était là. Grosse force à lui.

Vous avez eu peur de perdre ce match quand Lens égalise, c'est peut-être pour ça aussi que tu restes aux avant-postes?

P.G : Après, avec la sortie d'Amine, le coach m'a dit d'évoluer plus haut. Donc, sincèrement, quand on a pris le but, j'ai regardé tous les joueurs de notre équipe et j'ai vu qu'il y avait encore de la détermination. Et ça s'est vu parce qu'on n'a rien lâché. On avait des crampes, on était fatigués, mais on avait à cœur d'aller chercher cette victoire. Donc, on est très contents.

Depuis un mois et demi vous n'aviez plus gagné...

P.G : Oui, bien sûr. C'est ce qu'on avait dit, ce qu'on se disait avant le match. On devait gagner devant nos supporters. On a la chance de jouer dans ce grand club. Tous les matchs sont à guichet fermé. Donc on se doit de leur offrir ça.

Est-ce que ça ressemble un petit peu à la soirée parfaite ? Il fallait absolument gagner, vous le faites, vous restez en lice par le biais du championnat pour la Coupe d'Europe. Pas de blessés, une victoire et de préparer au mieux la Coupe d'Europe. Est-ce que c'est un bon résumé?

P.G : Bien sûr, c'est un match parfait. Le match tombe bien, il nous donne énormément de confiance. Avant le match d'Europe, on est très contents. Ce sort en a tout donné. C'était ce qu'on voulait montrer à nos supporters. Comme quoi l'état d'esprit était toujours là. Même si les défaites nous ont fait mal, bien sûr. Voilà, c'est chose faite. Maintenant, on va se reposer et voilà, on va tout donner pour aller se qualifier.

Tu a vécu cette situation l'année dernière avec Séville où tu ne jouais pas en Coupe d'Europe et tu jouais les matchs de championnat. Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience et qu'est-ce que ça t'a apporté aujourd'hui pour essayer de contenir ta frustration de ne pas jouer tous ces gros matchs qui arrivent?

P.G : Moi, honnêtement, c'est dur, ça me fait mal parce que j'ai pas cette chance-là d'aider l'équipe durant les matchs, c'est une bonne compétition mais bon c'est des choix que j'ai acceptés et voilà je tiens à remercier aussi le coach qui a su me mettre dans l'équipe dès son arrivée donc le but aujourd'hui je le dédie à lui.

En quoi c'est une bonne préparation justement pour la réception jeudi de l'Atalanta?

P.G : Parce qu'il y a eu de bonnes choses. Je pense qu'on a pris énormément de confiance ce soir. Il y a eu pas mal de bonnes choses, des bonnes récupérations, du jeu vers l'avant. Il y a eu deux buts. Cette victoire va nous faire du bien.

Est-ce qu'il y a des similitudes justement entre Lens et l'Atalanta ? Est-ce qu'il y a des choses qui vont resservir dans l'organisation, dans le pressing?

P.G : Oui, parce qu'ils ont l'habitude d'aller nous chercher, notamment sur du 1 contre 1. L'Atalanta fait pareil. Donc on a travaillé cette semaine sur le 1 contre 1 et aujourd'hui ça a plutôt bien marché.