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Tops/flops des matchs de 2015
SaisonPublié le 29/12 à 07:00

Tops/flops des matchs de 2015

C'est le classique marronnier des médias. Chaque fin d'année a droit à sa flopée de bilans et rétrospectives. Même en football alors que, généralement, cela n'a peu d'intérêts, les saisons ne se claquant pas sur les années civiles. Mais si les joueurs raisonnent en saison, les supporters, eux, restent calqués sur l'année civile. Ce qui tombe plutôt bien, puisque c'est eux qui comptent pour ce top10 de 2015, sur les plus belles émotions vécues dans le stade Vélodrome. Avec les cinq plus beaux matchs, mais aussi les cinq plus horribles. 

Les 5 meilleurs matchs au Vélodrome en 2015
 
 OM 3-0 BASTIA 
 Victoire, émotion, mais 4e

23 mai. Un match en forme de jubilé. D'abord parce que les deux équipes l'abordent de manière décontractée en cette fin de saison même si Marseille espère repasser devant Monaco. Au final, ça fait 3-0, des adieux réussis pour André Ayew, Gignac et Fanni. La plus grosse ovation, elle est pour Djibril Cissé qui arrête sa carrière et improvise un tour d'honneur. Il y a aussi les dernières friandises de Payet avec le maillot blanc et le plus beau but de la saison inscrit par Lucas Ocampos. 

 
 OM 1-1 LYON 
Courageux mais naïfs

20 septembre. Pour le retour controversé de Mathieu Valbuena, dans un stade chauffé à blanc, les Olympiens vont livrer une prestation honorable et courageuse, malgré l'expulsion de Romain Alessandrini juste avant la pause. Rekik signera son meilleur match, avec des interventions autoritaires sur Valbuena mais aussi un but de la tête sur corner. Une égalisation qui offrira un dernier quart d'heure électrique où l'équipe phocéenne prendra des risques. Michel aussi, lui qui a fait rentrer Nkoudou à la pause pour jouer devant aux côtés de Batshuayi. 

 
 OM 2-1 MONACO 
Enfin le scalp d'un gros
10 mai. C'est désormais un exploit. Sur les quatre dernières années, c'est peut-être la seule fois que l'OM l'emporte face à un gros du championnat français, en l'occurrence Monaco. Pourtant ça démarre mal, avec un but encaissé dès la première minute de jeu. Toujours mené à l'heure de jeu, Bielsa sort Imbula pour Thauvin. Le premier enverra tout péter sur le banc. Mais le second fera peut-être son meilleur match à Marseille, en relayeur. Sa volonté va réveiller ses coéquipiers et André Ayew puis Romain Alessandrini permettent de renverser la vapeur en fin de partie, mais aussi de relancer la course au podium. 
 
 OM 6-0 TROYES 
 Quelle première
23 août. Une victoire 2-1 contre Monaco a évidemment plus de saveur qu'un succès 6-0 contre Troyes. Oui, mais ce qui fait la différence dans cette soirée à la fin du mois d'août, c'est un homme, Lassana Diarra. C'est sa première avec le maillot de l'OM. Ce qui est beau, c'est qu'au départ, personne n'en attend trop rien. Il sort un match stratosphérique, avec un but venu d'ailleurs mais surtout une copie parfaite. Aucun ballon perdu. Aucun. Il sort peu après l'heure de jeu, sous une ovation générale. Cela fait longtemps que l'OM n'avait pas mis la main sur un tel crack.
 
 OM 2-3 PSG 
Le jour où l'OM a perdu le titre ?
5 avril. Oui, le plus grand match au Vélodrome en cette année 2015, c'est une défaite, contre le PSG qui plus est. Mais il faut se rappeler de ce match. Il faut se rappeler que l'armada parisienne, les Thiago Silva, Marco Verratti et autre Zlatan Ibrahimovic se font sévèrement bousculer par une équipe dont la charnière centrale est composée de Rod Fanni et Jérémy Morel. A la mi-temps, l'OM mène même au score, pouvant rêver du titre, grâce à un André-Pierre Gignac en feu, apparemment galvanisé par le tifo d'avant-match, rentré depuis dans l'histoire. Paris fera finalement respecter la logique dès le début de la seconde période, en une poignée de minutes et deux erreurs défensives. Mais au moment, cette équipe nous y a fait croire. 

 

Les 5 pires matchs au Vélodrome en 2015
 
 OM 2-3 CAEN 
Inadmissible
27 février. Après de bonnes entrées, Michy Batshuayi est enfin titulaire en pointe. Il rate un penalty dans les premières minutes. Qu'à cela ne tienne, l'OM mène 2-0 à l'heure de jeu, mais non, à la fin, c'est quand même Caen qui s'impose 3-2 avec un Morel qui souffre le martyre face à Sala et N'Golo Kanté. Le premier but encaissé après une combinaison sur corner n'est toujours pas digéré.
 
 OM 1-0 EVIAN TG 
3 points, un record et encore des doutes
31 janvier. Malgré la victoire, le match est très faible. Face à une équipe qui sera reléguée en fin de saison, l'OM gagne grâce à l'arbitrage. Le but des Phocéens est inscrit sur un penalty alors que les Savoyards en sont privés à tort quelques minutes plus tard. 
 
  OM 0-1 NICE 
Les aiglons ont mangé les chèvres
8 novembre. Sans Nkoulou, Diarra, Cabella et Alessandrini, l'OM prend le bouillon face au voisin Niçois. Un but de Germain, fils de l'ancien Olympien, qui se joue sans mal de Manquillo et Rekik, avant une démonstration du milieu des Aiglons composé de Koziello, Séri et bien sûr Ben Arfa qui fait du mal à Sparagna en fin de match. Le match aurait pu durer des heures, l'OM, avec l'individualisme de Batshuayi devant notamment, n'aurait pas marqué. 
 
  OM 3-5 LORIENT 
 L'OM clown de la Ligue 1
24 avril. Certes, il y a huit buts dans un match, avec certaines réalisations splendides. Mais elles sont à mettre à l'actif des Merlus. Jordan Ayew, ancien Olympien qui claque un doublé aussi beau que revanchard, et Philippoteaux, amoureux de l'OM qui se dépucèle en Ligue 1, profitent d'un Nicolas Nkoulou totalement à la cave. C'est un peu le cas de toute l'équipe olympienne qui lâche son entraîneur sur cette partie, à l'exception de Dimitri Payet, qui est lui resté très bon. La Ligue des champions s'envole ce soir-là.  
 
  OM 0-1 LIBEREC 
Jusqu'à quand ???
1er octobre. Tous les ingrédients pour le match cauchemar sont réunis. Une stade quasi-vide, un adversaire en mode "petit poucet de coupe de France", c'est tout juste s'ils n'ont pas marqué "Pitch" sur leur maillot d'équipe corpo, un quatuor offensif Batshuayi-Ocampos-Alessandrini-Cabella qui rate tout et un but en forme de hold-up dans les dix dernières minutes, à la suite d'un cafouillage sinon ce n'est pas drôle. Le plus enrageant, c'est peut-être de voir l'équipe tchèque célébrer au coup de sifflet final cette victoire comme un trophée.