Pas les moyens de ses ambitions...
L'OM s'est incliné à Amiens (3-1). C'est vrai, il y avait des absents, mais on le savait avant...
Johan Hamel a donc décidé de faire des siennes. Pour la même action, il snobe Germain mais donne un penalty à Amiens. Les images font déjà le tour des réseaux sociaux, et la Ligue va devoir redoubler d'imagination pour trouver une explication à cela. Mais on peut leur faire confiance, là-dedans, ils sont bons...
C'est grave quand même... #ASCOM #teamOM
— Le Phocéen (@lephoceen) October 4, 2019
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Mais il ne faudrait pas pour autant tout confondre. Ce n'est pas comme si l'OM s'était fait "voler" dans le temps additionnel. L'action de la discorde s'est déroulée en première période. Il y avait donc 45 minutes pour revenir. Et les Phocéens n'y sont pas parvenus, perdant même le deuxième acte puisque Mendoza alourdira la marque en fin de partie sur un contre. L'OM a donc terminé ce match avec un goût amer dans la bouche et une nouvelle feuille de statistiques "à la Bielsa" : 68% de possession, 21 centres, 13 tirs et 566 passes (là où les locaux n'en ont fait que 264). Mais donc zéro point à l'arrivée. Ah. Alors, il y a toujours moyen de se dire que Thauvin, Payet, Strootman, Alvaro et Kamara ont manqué, mais Amiens peut dire pareil avec Ghoddos, Gouano, Jallet et Konaté qui n'étaient pas là. Et puis on parle d'Amiens quand même... Ce qui a fait la différence, c'est peut-être l'état d'esprit. Celui dès le début de match, qui a permis aux Picards d'ouvrir le score. Clairement, il y a une équipe qui en voulait plus qu'une autre...
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Il faudrait retrouver l'OM qui gagne à Nice, contre Saint-Etienne...
Alors osons une question qui dérange : est-ce que l'OM ne se serait pas vu trop beau ? Est-ce que l'effectif n'est pas aussi formidable qu'on a envie de le penser et que, lorsqu'on sait que quatre à cinq joueurs majeurs ne sont pas là, il faut être capable de se déplacer à Amiens avec un état d'esprit commando ? On fait le dos rond, on prend les trois points, et basta. Là, il y a de quoi penser que les Phocéens ont abordé cette rencontre la fleur au fusil, et de fait pas respecté comme il le fallait cette équipe d'Amiens. En fait, il n'est pas impossible de se dire que l'OM s'est un peu laissé griser par le jeu proposé contre Montpellier. Depuis, l'équipe a pris deux points sur neuf. Mais ce qui avait permis d'en arriver là, ce sont d'autres victoires, faîtes avec d'autres ingrédients : à Nice (1-2), contre Saint-Etienne (1-0), l'OM était peut-être un peu plus laborieux dans le jeu, devant défendre bec et ongles son avantage en fin de match. Mais cette équipe était peut-être plus consciente de son potentiel et ne lâchait rien. Ce n'est peut-être pas une question de schéma, juste d'état d'esprit. Pour avoir de grosses ambitions dans le jeu, il faut avoir des moyens. Et les absents, on ne les a pas découverts au coup d'envoi...