OM-Lens : le choc des deux équipes les plus "fraîches" de Ligue 1
L'Olympique de Marseille accueille le Racing Club de Lens à l'Orange-Vélodrome.
Ce samedi (21 heures, Canal Plus Sport), l'Olympique de Marseille accueille le Racing Club de Lens à l'Orange-Vélodrome. Plus qu'un choc entre le 4e et le 3e de ligue 1 qui peut d'ores et déjà s'avérer crucial dans la course au podium, ce match est l'un des plus attendus des observateurs du championnat. Alors, pourquoi l'OM et Lens, et pas Rennes, Lorient, Monaco, Paris ou Lille ? Déjà parce qu'on est forcément subjectifs, mais surtout parce que les équipes d'Igor Tudor et Franck Haise pratiquent un football passionnant. Cette fameuse évolution du foot tant commentée par Pablo Longoria depuis le début de la saison, et qui rend les matches intenses et indécis de la 1ère minute jusqu'à la dernière seconde du temps additionnel.
Tudor et Haise nous régalent avec leur jeu de transitions, de courses à haute intensité, leurs couloirs hyperactifs et leurs défenses en un-contre-un
Évidemment, dans un calendrier aussi démentiel, il y a des trous d'air, et les Olympiens nous en ont offert un beau lors de la réception d'Ajaccio. Même chose pour les Lensois lors de la même journée face à Lille. Mais, dans l'ensemble, Tudor et Haise nous régalent avec leur jeu de transitions, de courses à haute intensité, leurs couloirs hyperactifs et leurs défenses en un-contre-un. Des similarités que le coach des Sang-et-Or a d'ailleurs relevées en conférence de presse, complimentant au passage son homologue croate : "Il y a cette intensité, cette capacité à avoir en même temps une maîtrise haute et à mettre beaucoup d’intensité dans la récupération, ce qui permet de jouer rapidement les transitions. Tudor est critiqué comme tous les entraîneurs, parfois même avant que ça commence. Il montre à tout le monde qu’il a réussi à faire de très belles choses avec son groupe".
Un esprit illustré par les joueurs de ces deux équipes, comme le duel Guendouzi - Fofana au milieu
Sympa, et pas franchement étonnant, tant ces deux coachs "émergents" partagent la même vision de ce que doit être un match de foot : un pressing le plus haut et le plus intense possible et la volonté constante de marquer, quel que soit le score. Un esprit illustré par les joueurs de ces deux équipes avec, par exemple, un duel Guendouzi - Fofana, deux milieux au style similaire dans la prise d'initiatives, ou encore derrière avec des défenseurs centraux très costauds dans les un-contre-un. Bref, au-delà d'être très importante d'un point de vue comptable dans la course à la C1, cette affiche constitue la promesse d'un football moderne et engagé. Un football "frais", comme on l'aime.