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"Les résultats de l’OM seront scrutés"
Autour de l'OMPublié le 04/05 à 11:16

"Les résultats de l’OM seront scrutés"

Eric Di Méco revient sur la polémique autour des propos de Pablo Longoria sur la formation française et ses entraineurs.

Pablo Longoria s'est-il mis tout le football français à dos ? C'est possible et cela sent le corporatisme à plein nez, à l'image des réactions après le match nul de Strasbourg à Marseille (1-1).

Pour rappel, Le président de l'OM a une vision nette et précise sur la formation à la française, qui ne semble pas parfaitement convenir à ses idées, comme il l'a expliqué dans une longue interview pour El Pais : "C'est le pays exportateur par excellence en Europe en raison du mélange de cultures. Mais il y a quelque chose de fondamental qu'il faut comprendre : l'entraînement en France est comparable à l'entraînement des basketteurs aux États-Unis. C'est le football qui se joue encore dans la rue, c'est un entraînement individuel plutôt que collectif. La France en matière de football est la NBA de l'Europe. Des joueurs très individualistes se forment, pas dans une idée très précise du jeu, précisément à cause de cette recherche d'identité. En France, il n'y a pas de modèle français du jeu. Objectivement, si l'on analyse l'ensemble du globe, c'est l'un des pays qui exportent le moins de coachs. Ils ne vendent pas d'idées collectives. Mais le joueur français s'exporte car il continue de jouer dans la rue, notamment dans de nombreux quartiers de Paris, Marseille et Lyon. Cela signifie qu'ils ont une formation individualiste qui les aide à faire une différence, mais ils ne sont pas formés pour être intégrés dans un modèle de jeu". Des propos qui ont fait énormément réagir.

Sur RMC, Eric Di Méco a évoqué cette polémique : "Longoria n’a répondu qu’à une question sur la situation du football français. Il a parlé de la formation et des entraîneurs. Il n’a pas raison sur tout, le débat est ouvert. J’aurais aimé que les entraîneurs s’engouffrent dans ce débat, ça nous ferait peut-être progresser un peu et on aurait d’autres coachs à l’étranger que le peu que l’on a aujourd’hui. Les résultats de l’OM seront scrutés, mais sans cette déclaration, ça aurait été le cas quoi qu’il arrive". De toute façon, le premier juge de paix arrive vite : le mercato d'été.