Di Meco pas tendre avec l'OM

Éric Di Meco est de retour. Après quelques semaines de vacances, le consultant de RMC a fait sa rentrée ce lundi, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas ménagé l'OM.

L'ancien latéral gauche de l'OM, qui s'exprimait dans Team Duga, s'en est d'abord pris à Dimitri Payet, qui a laissé Dario Benedetto tirer le penalty à sa place à Nantes samedi : "Je suis énervé, car lorsque tu es à la cave comme ça, que tu es un taulier comme Dimitri Payet et que tu as trois points à aller chercher, tu ne fais pas ça. Parce que ça fait double effet. Tu ne prends pas de points, et tu mets Benedetto dans le trou." Un avis qui rejoint celui d'Alain Roche, qui analysait ce fait de jeu sur le plateau du CFC dimanche : "Le geste est merveilleux et positif. Après l'entraîneur, donne des consignes, si vous n'écoutez pas ce qu'il dit... Villas-Boas vient d'arriver, il doit s'imposer et ça n'a pas été le cas. Après s'il avait marqué, on n'en aurait pas parlé. Mais il y a des consignes données, aux joueurs de les respecter." Dans l'histoire, seul Rolland Courbis vole au secours du meneur de jeu marseillais : "Si Payet tire le penalty et qu'il le rate, je suis persuadé qu'on lui reproche de ne pas l'avoir donné à Benedetto."

Pour en revenir à Di Meco, il ne s'est pas contenté d'évoquer le penalty à la Beaujoire. Il est également revenu sur le licenciement d'Adil Rami : "Je crois qu'un grand club, ce n'est pas qu'un gros budget, une grosse histoire. C'est aussi dans le comportement qu'on voit les grands clubs. Je ne sais pas si au Barça, au Real, à l'AC Milan ou à Manchester United, on a licencié un joueur comme ça pour faute grave parce qu'on voulait économiser un salaire et qu'on ne savait pas comment s'en séparer." Après Henri Bedimo et Rod Fanni, Adil Rami est le troisième élément à être licencié par la direction actuelle : "Je crois que ce n'est pas terrible pour l'image que tu donnes du club renchérit Di Meco. La classe, j'ai compris qu'ils l'avaient laissée de côté depuis un petit moment."

Pour rappel, l'OM a résilié le contrat d'Adil Rami au motif de faute grave. Il est principalement reproché au défenseur sa participation à l'émission Fort-Boyard en mai dernier, alors qu'il était blessé. De son côté Rami explique avoir été autorisé par le coach de l'époque, Rudi Garcia, à se rendre sur le tournage de l'émission. D'autres griefs comme son départ prématuré du gala de l’OM fin avril, ou encore le choix d’un défilé de mode à Monaco plutôt que le match au Vélodrome, le soir de la dernière journée de L1, ont également été évoqués.

L'Équipe indiquait ce lundi que l'état-major de l'OM avait proposé un accord financier à son défenseur avant de lui envoyer sa lettre de résiliation. Mais Rami a décliné l'offre de la direction marseillaise qui lui proposait 1.2 million d'euros, soit à peu près quatre mois de salaire brut. L'affaire va donc se terminer aux Prud'hommes.