OM : Ünder explique sa remise en question

Auteur de deux petits buts en championnat, cette saison, Cengiz Ünder a perdu l'efficacité qu'il avait sous les ordres de son ancien entraîneur, Jorge Sampaoli. La saison dernière, le Turc était impliqué sur 18 buts (TCC). C'est trois fois plus que sous Tudor. Le changement de système est la principale cause de cette baisse de régime. "Ce processus a été très difficile pour moi, j’ai rencontré des difficultés au début. Le coach essayait de me motiver en insistant et en répétant ce qu’il fallait sur le terrain. J’étais parfois énervé parce que je voulais répondre aux attentes", explique Ünder dans Objectif Match. 

Une soudaine prise de conscience !

Comment Ünder est passé d'un remplaçant de luxe à un titulaire indiscutable ? Depuis le retour de la Coupe du Monde, l'attaquant marseillais a disputé tous les matchs, hormis celui face à Annecy en Coupe de France, où il était suspendu. Un changement de statut qu'il doit, en partie, à son mental. "Maintenant, j’ai pris conscience de tout ça même si à l’époque, je pensais différemment. J’ai beaucoup évolué sur le plan mental et l’état d’esprit. Le Cengiz du début de saison est très différent de celui d’aujourd’hui", ajoute le Marseillais. 

Tudor, un rôle crucial ? 

Cengiz Ünder l'a expliqué, il lui a fallu un déclic pour redoubler d'efforts. Les exigences physiques ne sont pas les mêmes que sous Sampaoli. Le système de Tudor demande un pressing récurrent qui peut en fatiguer plus d'un. De plus, avec l'entraîneur croate, Ünder ne joue plus ailier. Il ne peut donc plus faire sa "spéciale", comme pouvait le faite un certain Florian Thauvin. Fixer sur le côté droit, pour entrer pied gauche et frapper. D'où sa baisse de rendement. Mais c'est une autre philosophie de jeu. Et le philosophe, Ünder l'adore ! "L’entraîneur m’apporte beaucoup. Grâce à lui, je me sens mieux physiquement, je cours beaucoup plus et suis combatif. De ce fait, j’aide davantage mes coéquipiers. En ce moment, tout va bien pour moi." A défaut de soigner ses stats, le Turc a su progresser dans plusieurs domaines. Moins individualiste que l'an passé, mais surtout plus généreux en termes d'efforts.