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OM-Rennes : pour en finir avec les histoires de turn-over !
SaisonPublié le 19/09 à 01:00

OM-Rennes : pour en finir avec les histoires de turn-over !

Ce dimanche, l'OM affronte Rennes dans le cadre de la 6e journée de Ligue 1, au stade Vélodrome.

Il fallait s'y attendre. Non pas que des médias veulent se payer l'OM gratuitement, mais puisque le club phocéen s'est renforcé nettement cet été, que Sampaoli n'est plus obligé, comme en fin de saison dernière, de boucher des trous avec la moins pire des solutions quand il construit son onze de départ, il y a des joueurs dont on peut plaindre le temps de jeu. Selon L'Equipe de samedi, quatre joueurs de l'OM vivent mal le turn-over de Sampaoli. Dans l'édition de jeudi, jour du match contre le Lokomotiv, c'était déjà le même message qui passait avec un focus sur les quatre éléments du groupe qui étaient à l'OM lors de la dernière finale d'Europa League. Il était donc encore question de Mandanda et d'Amavi, deux cas qui symbolisent cette gestion Sampaoli qui serait sans ménagement. En conférence de presse ce samedi, des questions sur un faible nombre de changements d'un match à l'autre ont été posées au coach de l'OM, mais aussi à Luan Peres. Par des "locaux", comme vous pouvez le voir dans l'intégrale en vidéo.

Pour imprimer un style de jeu, il faut s'appuyer sur ceux qui l'ont le mieux compris

Sampaoli ferait donc peu de changements dans une période où l'OM joue tous les trois jours, et cela inquiète car le club pourrait perdre des éléments en cours de route. C'est qu'il n'y a eu que deux changements entre Monaco et le match en Russie. Un pour donner du temps de jeu à Alvaro, suspendu pour les deux matchs de championnat à venir, un pour remettre Gerson, un des "chouchous" de Sampaoli, trop juste pour démarrer en Principauté avec son périple avec la sélection brésilienne. Mais est-ce qu'il ne serait pas possible de lier le maintien de certains dans le onze au niveau de jeu affiché lors des deux dernières sorties ? Sur ces matchs, l'OM a donné du plaisir à ses supporters, avec du jeu, de la possession et un positionnement très haut sur le terrain. Peut-être que pour imprimer ce style, en faire une marque de fabrique, il faut avant tout s'appuyer sur ceux qui l'ont déjà bien intégré. Pour l'instant, puisque le match de Nice n'a pas été comptabilisé et sera à rejouer, ils sont cinq à être à plus de 90% du temps de jeu : Luan Peres, Boubacar Kamara, William Saliba, Cengiz Ünder et Mattéo Guendouzi. De quoi accréditer cette thèse. Pour le coach argentin en tout cas, tout est limpide, que ce soit pour la mise au ban de Mandanda depuis deux matchs ("On pensait que Pau Lopez devait jouer ces matchs après sa blessure à l'épaule pour le voir et le juger aussi un peu. Ensuite, le temps dira s'il y aura des modifications sur ce poste"), comme l'utilisation de Jordan Amavi ("il a joué lors de la préparation, puis s'est blessé. Ça fait maintenant 3 semaines qu'il ne peut pas jouer avec nous"). 

Se souvenir de l'époque Deschamps...

Contre Rennes, Jorge Sampaoli devra donc aligner un onze qui fait gagner la rencontre, qui fait vibrer un Vélodrome à 52 000 supporters. S'il ménage des susceptibilités, c'est bien, mais ce n'est pas prioritaire. D'autant plus qu'avec la victoire, elles n'ont pas vraiment lieu de se manifester. Regardons l'époque Didier Deschamps. En trois saisons, le coach phocéen a eu de gros effectifs à gérer. Mais ce n'est que lors de la dernière que l'actuel sélectionneur des Bleus a vu certains éléments qui lui étaient proches commencer à lui savonner la planche, à se plaindre de sa gestion. Pourquoi ? Tout simplement parce que les résultats n'étaient plus là. Alors attention, si ça se trouve, si l'OM ne l'emporte pas ce dimanche contre Rennes, la place accordée aux articles sur le turn-over sera alors remplie de questions sur l'efficacité d'un tel système de jeu à Marseille, après une longue série de deux matchs sans victoire... Mais pour le moment, rien de tout cela n'a lieu d'être, et seule compte la vérité du terrain.