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OM 1-3 Nice : la vérité d'un soir, pas de la saison
SaisonPublié le 06/02 à 01:00

OM 1-3 Nice : la vérité d'un soir, pas de la saison

Retour sur la défaite de l'OM contre Nice (1-3).

On peut toujours tourner autour du pot, s'en remettre à une occasion manquée par Alexis Sanchez pour se convaincre que l'OM aurait pu finir par renverser la tendance. Mais il est aussi possible de se rendre à l'évidence : l'OM a été surclassé par Nice au Vélodrome 3-1. Cela fait trois victoires consécutives pour les Aiglons et vu l'opposition (Lille, Lens, OM) ils peuvent nourrir des regrets de partir avec ce projet de trop loin pour l'objectif podium (12 points de retard). A l'exception peut-être de Moffi, tous les Niçois ont fait un gros match, il faut savoir le reconnaître. Cela n'a pas été le cas côté OM. Pau Lopez a renvoyé les ballons sur les deux premiers buteurs, Balerdi est retombé dans ses travers en ce qui concerne les distances de marquage, la charnière Dante-Todibo était une marche bien trop haute pour une première de Vitinha alors que le match a donné raison à Igor Tudor, qui expliquait samedi que son schéma n'était pas adapté à Dimitri Payet. Pourquoi alors l'avoir aligné le dimanche ?

 

Des choix par rapport à Paris... mais aussi par rapport à Nantes

Effectivement, puisqu'il faut un coupable après ce couac, Tudor et ses choix offensifs sont en première ligne. C'est la vérité d'un soir, l'OM a perdu, il s'est trompé, point. Un tel raisonnement laisse à penser que l'OM aurait gagné avec d'autres joueurs. Pourquoi pas, c'est effectivement possible, tout est possible dans le football. Mais dans le football, aussi, un entraîneur est là pour faire des choix. Que penserait-on d'Igor Tudor s'il était là pour mettre le même onze, match après match, au prétexte qu'il s'est bien comporté sur la rencontre précédente ? Son choix pour Nice s'explique peut-être avec le match à venir, dans trois jours, mais aussi avec le match précédent, à l'extérieur il y a quatre jours. C'est peut-être parce que son équipe a enchaîné de belles batailles, contre Monaco, à Nantes, que le Croate a fait tourner. Face à ce Nice-là, ça ne pardonne pas. Mais face à Paris, cela n'aurait pas pardonné beaucoup plus. Il fallait quoi, attendre le déplacement à Clermont en espérant que tout le monde soit à fond d'ici là ? Si ça se trouve, en mai, Nice finira un point devant l'OM et ce coaching du 5 février sera considéré comme le tournant de la saison. Mais si ne serait-ce que mercredi l'équipe renoue avec la victoire, la stratégie globale sera louée. Comme quoi, s'arrêter à la vérité d'un soir n'est jamais bon.