OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
"Levin accentue la paranoïa de Margarita"
SaisonPublié le 10/04 à 10:25

"Levin accentue la paranoïa de Margarita"

Dans le portrait qui lui est consacré dans le JDD, Igor Levin est présenté comme un homme qui sait mettre la pression pour défendre les intérêts de son unique cliente, Margarita Louis-Dreyfus. Alors qu'il n'était pas dans les petits papiers de Robert Louis-Dreyfus, qui l'avait rencontré en 2006, l'avocat russe a su se faire rapidement une place auprès de sa compatriote en gagnant des bras de fer pour elle. Sa méthode ? Discussions interminables et menaces de procédures judiciaires. En 2012, Deschamps part un an avant la fin de son contrat moyennant un chèque de 1,5 million d'euros contre les 3,5 auxquels il aurait pu prétendre. Les négociations se sont étirées plus d'un mois après la fin du championnat, alors que les deux parties savaient pertinemment qu'elles n'allaient pas continuer ensemble. Il s'est montré inflexible avec Marcelo Bielsa, mais aussi avec Philippe Perez, l'ancien directeur général du club qui a démissionné en février dernier, Jacques Veyrat, ancien bras droit de RLD qui était à la tête du groupe et qui menaçait les intérêts de Margarita, ou même Monique et Colette Louis-Dreyfus, soeurs de, qui voulaient négocier le rachat de leurs parts.

Mais ce n'est pas lui, pour autant, qui était derrière le dernier communiqué de l'actionnaire principal de l'OM. S'il était présent dans l'avion qui a mené notamment Michel et Labrune il y a une semaine à Zurich, c'est un autre fidèle de MLD, l'ancien président du conseil de surveillance du club, Mehdi El Glaoui, qui est à l'origine du texte où Vincent Labrune est réduit à l'état de simple exécutant.

Un texte qui a choqué, de par sa candeur suspecte, mais aussi par certains termes maladroits à l'encontre des supporters. "Déjà mettre les supporters au même plan que les journalistes... soupirait Christian Cataldo sur le plateau du Talk Show. Les médias font leur boulot, les supporters, c'est leur passion. C'est une horreur". Karim Zéribi ne décolérait pas lui non plus : "Est-ce que celui qui tient la plume est conscient qu'il y a des milliers de clubs qui rêveraient d'avoir nos supporters ? Ils sont fous d'écrire un truc pareil".