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"Il faut des repreneurs avec un budget quasiment illimité"
SaisonPublié le 18/04 à 16:32

"Il faut des repreneurs avec un budget quasiment illimité"

Après le naufrage de l'OM face à Monaco dimanche soir, les nombreux consultants n'ont pas manqué de pointer du doigt la nouvelle déconvenue marseillaise, comme Pierre Ménès sur son blog.Le journaliste du CFC est inquiet pour la fin de saison, et ne voit qu'un investisseur à la manne financière illimitée pour sauver le club : "Inquiétant, c'est même le mot qu'il faut retenir aujourd'hui pour l'OM. J'ai vraiment très peur pour la fin de saison, surtout si le club fait un nouveau faux pas mercredi en Coupe de France à Sochaux. Les Olympiens n'ont rien, ils sont tétanisés. Entre ceux qui ont clairement démissionné et ceux qui n'ont rien à faire là, le club est au plus mal (...). Aujourd'hui, si on veut une équipe de Marseille capable de lutter pour les places en Ligue des Champions chaque année, il faut des repreneurs avec un budget quasiment illimité."

Dans son billet sur RMC, Daniel Riolo revient sur le match à Louis II, et explique avoir vu la pire équipe de L1 sur le terrain : "Face à un OM d’une nullité affligeante, l’ASM fait ce qu’il faut et s’installe vite dans le camp adverse. Il n’y a que le manque de justesse dans les derniers mètres qui empêche Monaco de marquer. Marseille file un coup de main en perdant quasiment tous les ballons au milieu et en ratant toutes les relances défensives. C’est tout simplement l’équipe la plus bidon de L1 depuis des mois. Deux matches de plus ou une victoire de moins en début de saison et la L2 n’aurait pas été loin."

Enfin, quelques minutes après le coup de sifflet final en principauté, Franck Sauzée, qui a commenté le match au micro de Canal +, était peiné de voir le niveau affiché par son ancienne formation : "On a senti les joueurs de l'OM presque résignés, hyper tendus. Il n'y avait pas la possibilité de faire évoluer le jeu. Ils étaient absents, complètement atones. On a la sensation que les joueurs ont accepté cette situation, que c'est comme ça. Que c'est une fatalité ! Quand on voit Marseille comme ça, à la traine, ça fait de la peine."