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AVB a déjà son prochain onze... et alors ?
SaisonPublié le 09/02 à 18:00

AVB a déjà son prochain onze... et alors ?

Les choix de Villas-Boas pour le match à Lyon mercredi ne feront guère de doutes.

Parmi les multiples singularités de Marcelo Bielsa, il y avait celle d'annoncer à l'avance la composition de son équipe pour le prochain match. Ce n'est pas le cas d'André Villas-Boas, qui n'a jamais caché son admiration pour le Loco, mais qui ne va pas jusqu'à dévoiler son onze à la presse et aux adversaires à la veille des matches, même s'il n'est jamais très difficile de les deviner. Sauf énorme surprise, ce le sera encore moins pour le quart de finale de Coupe de France Lyon - OM mercredi (21h05). En effet, compte tenu de l'importance de l'affiche et de l'état des troupes, on peut déjà rédiger la feuille de match olympienne sans gros risque de se tromper.

Un léger doute sur Radonjic à droite. Et encore...

L'équation est simple : Villas-Boas a fait de la Coupe de France un objectif majeur et va donc aligner la meilleure équipe possible. Compte tenu des suspensions de Caleta-Car et Amavi, le calcul est vite fait. Le premier sera remplacé par Kamara et le second par Sakai, ce qui devrait donner : Mandanda - Sarr, Alvaro, Kamara, Sakai - Rongier, Strootman, Sanson - Radonjic, Benedetto, Payet. Évidemment, on peut se dire que dans le contexte du Groupama Stadium, un Lopez, voire un Germain, sont peut-être plus aptes à défendre que le jeune Serbe. Mais, compte tenu des formes du moment, ce dernier semble avoir pris un ascendant que les deux autres ne devraient pas être en mesure de contester d'ici mercredi. Pour le reste, tout est réglé comme du papier à musique.

Un confort de travail pour le staff de l'OM, mais aussi pour Rudi Garcia

En fait, la seule question qui se pose est de savoir si ce onze connu d'avance est un avantage ou un inconvénient. L'avantage, c'est que les joueurs ne vont pas cogiter, qu'ils soient sûrs d'être titulaires ou remplaçants. C'est aussi un vrai confort de travail pour le staff, sachant que les trois jours qui séparent la réception de Toulouse du déplacement à Lyon ne seront consacrés qu'aux soins et à la récupération. Enfin, les garanties affichées par les titulaires et le niveau actuel des remplaçants éviteront tout grattage de tête, tant l'écart est important. En revanche, cet avantage peut être aussi un inconvénient vis-à-vis de l'adversaire. En effet, il n'est jamais très bon pour un entraîneur de ne pas pouvoir activer le levier de la concurrence pour un match de cette importance. Ces certitudes représentent également un certain confort de travail pour Rudi Garcia. De fait, le coach lyonnais devine lui aussi facilement qui il aura en face et peut donc faire sa mise en place en conséquence. C'est le revers de la médaille, mais compte tenu de la forme et des résultats actuels des deux équipes, on a tendance à penser que ce n'est pas forcément un problème.