Poule C1 : comment les adversaires de l'OM se sont renforcés cet été
Focus sur les principaux mouvements chez les adversaires de l'OM en Champions League dans la poule C.
Groupe abordable, moindre mal, espoir d'accéder aux huitièmes ou à l'Europa League... difficile de se prononcer sur cette poule C dont a hérité l'OM lors du tirage des phases de groupes de la Champions League. En effet, si tout le monde s'accorde à dire que Manchester City devrait sortir vainqueur de la poule (ce qui reste encore à prouver au vu de sa forme actuelle), il est compliqué d'être affirmatif concernant une hiérarchie claire entre l'OM, Porto et l'Olympiakos. Trois équipes qui, en fonction de leur état de forme, peuvent se tirer une sacrée bourre dès le 21 octobre. Alors, comment tenter d'y voir plus clair avant la première journée (City-Porto et Olympiakos-OM) ? Pour défricher le terrain, Le Phocéen vous propose de jeter un oeil sur les recrutements respectifs de ces trois adversaires cet été, histoire de savoir qui s'est renforcé ou affaibli.
Encore un mercato costaud pour City, même si Guardiola avait déjà du gros matos en magasin
Commençons par le plus rapide, avec le club le plus riche de cette poule C : Manchester City, avec un effectif estimé à plus d'un milliard d'euros. Comme lors de chaque mercato, le club de Pep Guardiola n'a pas regardé à la dépense, même si cet été marqué par la crise du Covid-19 a forcément pesé sur son recrutement. Côté départs, on note ceux de l'ailier Leroy Sané vers le Bayern pour 45 M€, du défenseur central Nicolas Otamendi vers Benfica (15 M€) et de David Silva pour la Real Sociedad (libre). Dans l'autre sens, City s'est encore ruiné pour des défenseurs centraux avec Ruben Dias (Benfica, 68 M€) et Nathan Aké (Bournemouth, 45 M€). On note aussi le jeune ailier de Valence Ferran Torres (23 M€) et l'attaquant de la Juve Pablo Moreno (10 M€). Un mercato costaud, même si Guardiola avait déjà du gros matos en magasin. Reste au technicien espagnol à remettre son équipe dans le sens de la marche, à l'instar de tous les gros de Premier League.
De lourdes pertes pour Porto, mais on connait le pouvoir de régénération des Dragons
Sur le papier, le FC Porto représente le deuxième plus gros morceau. En effet, depuis des décennies, les Dragons restent en haut de l'affiche en dépit de gros départs à chaque mercato. Le résultat d'une expertise reconnue mondialement en terme de scouting, notamment en provenance d'Amérique du Sud, et de détection de bonnes affaires à bon prix. La preuve une nouvelle fois avec les arrivées en prêt de Malang Sarr (Chelsea), Felipe Anderson (West Ham) et Marko Grujic (Liverpool), ainsi que le transfert de l'avant-centre Evanilson en provenance du Brésil. Reste à savoir comment Sergio Conceiçao va gérer les départs d'Alex Telles (MU), Fabio Silva (Wolverhampton), Danilo Pereira (PSG), et Zé Luis (Lokomotiv Moscou). De lourdes pertes, mais on connait le pouvoir de régénération du FC Porto, alors prudence !
On aurait tendance à situer l'Olympiakos un peu en dessous des trois autres, mais c'est peut-être une erreur
Enfin, gardons l'outsider pour la fin. En effet, on aurait tendance à situer l'Olympiakos un peu en dessous des trois autres, mais tous les spécialistes du championnat grec sont affirmatifs : attention à l'équipe de Pedro Martins. Ils n'ont pas tort, car le champion de Grèce joue très bien depuis plusieurs mois, avec notamment un Mathieu Valbuena en feu. Côté arrivées, on note le très intéressant latéral gauche Ruben Vinagre (Wolverhampton, prêt), l'ailier Bruma (PSV, prêt), M'Vila (ASSE, libre) et Pêpê (Guimaraes, 3M€) au milieu et Ahmed Hassan (avant-centre Braga, 2M€). De quoi renforcer un effectif déjà compact, même si les Grecs perdent gros avec le départ du latéral gauche Kostas Tsimikas à Liverpool, ainsi que celui du milieu brésilien Guillerme à Al-Sadd.