"Aujourd'hui 15 millions sur un avant-centre, c'est le minimum"
Lors de la rubrique "La grosse page" du Mercatalk, nos intervenants s'interrogent sur le dossier Dario Benedetto.
La patience est de rigueur dans le transfert de Dario Benedetto à l'OM. Si la date du 1er août semble être le date clé pour finaliser le départ du joueur de Boca (le président du club argentin a toujours déclaré que Benedetto ne partirait pas avant cette date), cela n'empêche pas les observateurs de s'inquiéter de la lenteur du dossier. C'est par exemple le cas de Michel Aliaga, invité du dernier Mercatalk : "On a l'impression que ça avance, mais très lentement. Moi l'info que j'avais, c'était que l'accord était total et qu'il n'y avait plus que la visite médicale à scruter, mais visiblement il faut peut-être attendre une vente" glisse le chef des Sports de France 3 Provence-Alpes. "On n'a pas envie de revivre le feuilleton Balotelli" lui répond Fabrice Céleschi. Le consultant du Phocéen considère en revanche qu'il n'y a pas de débat sur le prix payé par l'OM (15 millions d'euros) : "Le marché a changé, ça correspond aux 7/8 millions d'il y a quelques années". Aliaga abonde également dans le même sens : "Aujourd'hui 15 millions sur un avant-centre, c'est le minimum. Tu veux en avoir un supérieur ? C’est 40".
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Autre point positif, le fait que Benedetto soit une recrue voulue par André Villas-Boas : "C'est intéressant que ça soit lui qui le veuille et surtout qui le connaisse bien, note Céleschi. Il a donné le profil d'attaquant qu'il voulait avoir, ils ont ensuite dressé plusieurs noms et je pense que Benedetto convient tout à fait à ce que recherche Villas Boas : et ce n'est pas un hasard, c'est parce que pour le style qu'il veut donner à son équipe, il a besoin de ce genre de joueur".