Villas-Boas vole au secours de Payet

Êtes-vous toujours énervé à cause de la fin de match contre Montpellier ?

André Villas-Boas : "J'espère que ce nul à domicile ne sera pas décisif pour le reste de la saison, avec les conséquences que cela a eues, comme les expulsions et la blessure d'Alvaro. On doit évidemment rester concentré sur Dijon, avec l'objectif de gagner. Nous sommes dans une situation difficile, entre les blessures et les suspensions. Mais quand je reviens sur le match de Montpellier, le tournant est l'expulsion de Kamara. C'est un moment où Montpellier aurait pu finir à dix, avec Ferri expulsé, dans un match où tu as 65% de possession de balle, où tu tires 24 fois au but, tu peux imagier que normalement, ce match tu le gagnes. Je continue à dire que l'arbitre a pris la mauvaise décision, car il n'a pas le droit de protéger Ferri. Du coup Kamara va contre lui, naturellement. Pourquoi ne pas protéger Kamara et Duje qui arrivent ? C'est une option. Mais bon, c'est fini, maintenant c'est Dijon, mais j'espère que la Ligue fera preuve de bon sens. Mais ce peut être aussi le contraire. Tous les deux seront à Paris demain, et j'espère la meilleure décision. De toute façon, on acceptera cette décision."

La réaction de Payet était évitable ?

AVB : "En réalité, c'est la continuation d'une autre décision. Quand l'arbitre prend la décision d'expulser Kamara, la nature du match change, tout comme l'émotion. Si tout était resté normal, ça ne se serait pas passé. Normalement ce match aurait dû finir à 11 contre 11, car l'arbitre peut siffler la faute sur Nemanja Radonjic immédiatement. L'agression de Ferri est la continuation de ne pas avoir pris la décision immédiate de siffler la faute. Évidemment, après, tout le monde a un peu perdu la tête, Payet inclus. Ça s'est terminé sur un match nul et des expulsions, donc on a tous perdu. Car c'était comme une défaite pour nous."