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Vers un staff à douze têtes ?
SaisonPublié le 16/04 à 07:00

Vers un staff à douze têtes ?

Si plusieurs noms d'adjoints sont cités pour accompagner Marcelo Bielsa, le staff actuel n'est pas forcément sur le départ. Explications.

L'arrivée de Marcelo Bielsa prend du temps. Mais elle tient bien en haleine les fans de l'OM. Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis pour fantasmer sur une simple nomination d'entraîneur. On parle d'un personnage atypique dans le monde du football qui a laissé un souvenir brûlant partout où il est passé. Cerise sur le gâteau il est Argentin. Le Pays où on a inventé la grinta a toujours eu la cote à Marseille. Bien plus que le Brésil. Après tout, ce n'est pas le clip de "Saint Pelé" qui a été tourné par Manu Chao et ses collègues dans le stade Vélodrome.

Argentina, le label qualité...

Le technicien entend venir avec son staff. Diego Reyes, le Chilien, et Luis Bonini, sont régulièrement évoqués. Tout comme Manuel Amoros, plus qu'emballé à l'idée de devenir le traducteur officiel au bord des terrains. Mais ce n'est pas tout, Gabriel Heinze, dont la cote est toujours intacte à l'OM et qui vient tout juste de raccrocher les crampons est annoncé pour remettre le vestiaire dans le sens de la marche. Si le défenseur peut avoir envie de profiter de sa famille, le projet marseillais pourrait aussi l'intéresser, vu qu'il colle à ce qu'il voulait voir dans le club au moment de son départ (voir ici). Le nom de Lucas Bernardi circule également, lui qui avait passé six mois à l'OM en 2000. Tout comme celui d'Eduardo Berizzo, qui n'avait pourtant pas laissé un très bon souvenir à Marseille en 1999-2000. Mais qu'importe, ils sont argentins, et estampillés proches de Bielsa. 

Un staff déjà (bien) en place

Le problème, c'est que cela fait tout de même sept nouveaux contrats à faire rédiger par le service comptabilité. Un service qui ne devrait pas recevoir dans le même temps sept lettres de démission à effet immédiat. Comment faire donc, alors qu'un staff est déjà en place ? La situation a déjà été expérimentée par certains d'entre eux. Avec l'obtention du titre en 2010, Deschamps avait obtenu le droit de faire venir Antonio Pintus et Nicolas Dehon. Laurent Spinosi et Christophe Manouvrier n'ont pas été priés de faire leurs bagages pour autant. Ils sont allés entraîner la réserve, les blessés, pigeant pour des sélections africaines lors de la CAN (la Côte d'Ivoire pour le premier, le Cameroun pour le second). S'ils ne se sont pas fendus de déclarations fracassantes dans la presse à l'encontre de celui qui les a écartés, le clan Deschamps n'a cessé de se plaindre d'une atmosphère viciée et les deux membres du staff n'y étaient pas étrangers. Avec le départ de DD et donc de Pintus, l'entraîneur des gardiens a vu son contrat passer en CDI. A la cellule de recrutement puis à la tête de l'équipe réserve, Franck Passi pensait avoir marqué des points lorsqu'il avait fait le joint à la tête des pros en juin 2012, jusqu'à la nomination d'Élie Baup. Mais depuis, plusieurs joueurs s'en sont plaints, le faisant clairement sortir aux yeux de sa direction de la catégorie des éléments qui tirent l'entreprise vers le haut. Albert Emon est lui revenu au club en début d'année pour donner un coup de main à son ami José Anigo. Comme le prévoit la charte de sa corporation, il s'est engagé pour une saison plus celle en cours, jusqu'en juin 2015 donc. Fidèle parmi les fidèles, il est prêt à être recasé. Lorsqu'il avait été écarté de l'équipe première, en 2007, il avait accepté sans sourciller de rester pour superviser les équipes adverses et accompagner son président d'alors en représentation à l'extérieur. Éric Gerets, son successeur, n'avait pas eu à se plaindre de sa présence.

Tous sont dans la situation de l'homme qui les chapeaute actuellement, José Anigo. S'ils ont toujours clamé leur amour pour les couleurs phocéennes, pour de multiples raisons, ils ne se contenteront pas d'une poignée de main pour partir. D'où cette sensation que les uns et les autres se concentrent avant tout pour ne pas commettre d'impairs en cette fin de saison. Attention, de nouveaux travaux n'étant pas à l'ordre du jour à la Commanderie, il n'y aura pas de bureaux pour tout le monde...