Pourquoi l'OM n'a pas pris de risques pour Malcom

Il y a quelques jours, dans un entretien accordé à Canal+, l'attaquant bordelais Malcom avouait avoir été courtisé par l'OM ces dernières années, sans que cela se concrétise : "Je suis arrivé à Marseille, on était d'accord sur tout. Mais si je ne me trompe pas, je crois que le président n'a pas donné suite. Donc je suis retourné aux Corinthians". Quelques mois plus tôt, l'OM avait pourtant engagé en prêt le jeune Brésilien Alef, appartenant à la même société Elenko Sport.

À l'époque, c'est Vincent Labrune qui était aux commandes du club et on parlait de l'influence du fonds Doyen Sport à l'OM. L'ancien dirigeant n'a donc pas voulu prendre de risques sur le transfert de Malcom comme le révèle France Football. Rappelons que la TPO (third-party ownership ou tierce propriété), pratique interdite par la FIFA depuis 2015, consiste à vendre une partie des droits économiques d'un joueur à une société. Du coup les clubs ne possèdent pas 100% des droits du joueur et doivent un pourcentage à la revente au propriétaire du reste des droits.

Récemment à l'OM, certains transferts comme celui de Doria, de Rolando ou de Giannelli Imbula étaient entourés de soupçons. Le club avait alors tenu à mettre les choses au clair : "Jamais l'OM n'a utilisé un tel mécanisme financier pour acquérir ou vendre l'un des joueurs de son effectif. L'OM est (et a toujours été) propriétaire de 100% des droits économiques de ses footballeurs".

De quoi avoir des regrets, car l'attaquant des Girondins devrait rapidement figurer parmi les futurs très gros transferts du football européen.