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L'OM et Pape Diouf contre-attaquent !
InterviewPublié le 22/02 à 20:58

L'OM et Pape Diouf contre-attaquent !

Suite aux informations sur les écoutes téléphoniques d'RMC concernant l'OM, le club a tenu à réagir. Visé, Pape Diouf a fait de même.

L'affaire des écoutes téléphoniques sur les transferts de l'OM n'en finit plus de faire des vagues. Après les révélations il y a un mois du journal Le Parisien, RMC a ce matin divulgué d'autres informations, notamment concernant le transfert de Samir Nasri et sur une éventuelle vente de l'OM (lire ici).

En fin d'après-midi, le club a réagi via un communiqué de presse sur son site officiel :

"C’est avec stupéfaction que l’Olympique de Marseille a appris que différents médias relaient une information erronée et diffamatoire selon laquelle des pièces d’une procédure d’instruction judiciaire auraient établi des liens entre le grand banditisme et le club.

Une fois de plus, l’OM condamne ces allégations mensongères et rappelle qu’il s’est constitué partie civile dans cette instruction judiciaire portant notamment sur de possibles rétrocommissions versées, à son préjudice, à l’occasion de transferts de joueurs.

L’OM souhaite que cessent enfin ces violations répétées et volontairement tronquées du secret de l’instruction qui portent non seulement atteinte à son image, mais surtout au bon déroulement de l’enquête.

Face à cette campagne de diffamation orchestrée deux jours avant un match capital, le club tient à renouveler, à l’ensemble de ses salariés et notamment à son directeur sportif, toute sa confiance."

Poutant, cette histoire risque de ne pas en rester là avec la réaction de Pape Diouf. Visé, l'ancien président du club réplique, et ne prend pas de gants au moment de parler de Vincent Labrune et de José Anigo :

"Quand j'ai entendu commenter les propos du directeur sportif de l'OM, j'ai été, non pas surpris, par ce tissu de mensonges, d'insanités, de saloperies, parce que cela ressemble peut-être à l'homme, mais il était quand même bon que je puisse apporter deux trois précisions.

D'abord, concernant Nasri, il faut savoir que lorsque nous avons fait son contrat, alors que nous pouvions être victimes de l'arrêt Webster qui pouvait voir le joueur partir pour une toute petite indemnité de compensation, il fallait jouer au plus serré pour le retenir. Mais la transaction de l'OM à Arsenal a été faîte complètement sous l'aval du conseil de surveillance, dont le président était le président actuel de l'Olympique de Marseille. Donc s’il y a faute, elle est collective. Mais je tiens à dire qu'il n'y en a pas, ni sur le plan de la légalité, ni sur le plan de la moralité.

Ensuite, vu la manière dont j'ai quitté le club, avec la virulence de tous ceux qui ont voulu me faire partir. Si depuis lors, ils avaient trouvé une petite virgule mal placée dans ma gestion, croyez-moi, ces choses-là auraient été portées sur la place publique où je pense qu'ils m'auraient immolé. Mais ils n'ont jamais rien pu trouver. Tout simplement parce qu'avec Julien Fournier, nous avons mis un point d'honneur à ne jouer que pour l'intérêt de l'OM et toujours dans la transparence et la légalité.

Je peux ajouter que je suis parti alors que les caisses étaient pleines. Qu'aujourd'hui on me dise qu'il n'y a plus beaucoup d'argent dans le club, je m’interroge : où est passé cet argent-là ? Donc je crois qu'il y a matière pour certains à se taire plutôt que de se manifester.

Concernant le directeur sportif de l'OM, je peux vous dire une chose : il n'ose pas dire ce qu'il dit sur un procès verbal. Sur des écoutes évidemment on fait le beau, avec son interlocuteur, et ils ont pu parler de nous, avec Julien Fournier. Mais nous on peut se regarder dans une glace.

Pour terminer, je dirais la chose suivante : je ne suis pas comme ceux qui, lorsqu'il voit leur nom cité dans une affaire, s'en remettent à la justice. Moi, je n'ai peur ni d'un procureur, ni d'un juge d'instruction, ni d'un policier ou d'un gendarme. Dans cette affaire-là, ils peuvent mener les enquêtes qu'ils veulent, ils ne trouveront pas la moindre trace d'un début d'une malversation. Parce que je suis un homme libre, qui s'emploie partout où il est à dire ce qu'il pense. Alors que quelqu'un qui sait qu'il y a dans ses armoires quelque chose qu'il n'a pas envie que l'on découvre, il ne parle pas".