OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
Dassier : "Je n'entends pas le président"
InterviewPublié le 25/07 à 16:29

Dassier : "Je n'entends pas le président"

L'ancien président de l'OM n'imagine pas une seconde voir l'équipe olympienne jouer régulièrement à la Mosson. Il n'épargne pas la direction actuelle.

Il le précise tout au long de l'entretien, les affaires de l'OM ne le concernent plus. "Ce n'est plus de mon ressort", "je ne suis plus dans le coup", voilà comment Jean-Claude Dassier, président de l'OM de 2009 à 2011, ponctue ses phrases. Il n'empêche, en homme féru d'actualité, il suit de très près l'évolution des négociations entre le club et la mairie concernant le loyer du Vélodrome et a un avis tranché sur la question. Quitte à ne pas faire plaisir à certains anciens camarades. Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

Le Loyer
Jean Claude Dassier : "Chacun savait que les tarifs concernant la location du stade ne seraient plus au même niveau que ce que l'on a connu dans les années passées. 8 millions c'est beaucoup, il y a matière à négocier. Nous, avec Antoine Veyrat (directeur général de l'OM sous la présidence de Dassier, ndlr), on s'attendait à une dotation aux alentours des 6-6,5 millions, ça nous paraissait acceptable".

La position de l'OM
J-C D. : "Il fallait éviter l'épreuve de force. 3-3,5 millions, ce n'est peut-être pas non plus raisonnable. Mais ce n'est pas une découverte. S'ils veulent que les supporters de l'OM voient leur équipe à la télévision toute l'année c'est leur problème. Ma position c'est qu'il n'y a pas d'autres solutions que de négocier".

Gaudin
J-C D. : "J'entretiens toujours des relations très chaleureuses et très amicales avec le maire de Marseille et son équipe. J'en avais même discuté avec lui quand il était venu faire une interview à I-télé où je travaille maintenant pour sa campagne électorale. Il n'est pas concevable que le président de l'Olympique de Marseille n'ait pas de très bonnes relations avec la municipalité. On ne peut pas faire autrement ! On ne vit pas dans un monde de sauvages avec des gens qui ne savent pas se parler. Alors qu'il y ait des négociations difficiles c'est possible, mais on doit arriver à un compromis". 

Labrune
J-C D. : "Je n'entends pas le président, je n'entends que le directeur général, selon une méthode bien connue Il y a un début de championnat qui arrive, un entraîneur qui mérite d'être mis dans les meilleures conditions. Vraiment, la politique de ce club désormais part dans un zig-zag qui n'est pas raisonnable. On peut faire le malin, mais ça ne mène nulle part. À un moment, il faut aller voir le maire, les yeux dans les yeux. Quand on est président d'une grosse institution comme l'OM, il faut avoir quelques relations, un peu d'entregent, et l'habitude des négociations. Enfin, espérons que ça s'arrange".