Avant OM-OL, Lacombe dit tout
Le match, la saison, la formation, Aulas - Diouf... Avant le choc OM-OL de dimanche, le conseiller du président Aulas fait le tour de la question pour le Phocéen.
A quatre jours du choc des Olympiques, Bernard Lacombe, attaquant français le plus prolifique de l'histoire (255 buts en L1) et conseiller de Jean-Michel Aulas depuis plus de vingt ans, ne tient plus en place. Il veut encore voir son OL en haut de l'affiche, même s'il sait bien que les glorieuses années 2000 ne sont plus qu'un lointain souvenir.
Toujours aussi franc du collier, "Nanard" a accepté de répondre au Phocéen et d'aborder tous les sujets, même si celui qui l'intéresse le plus, c'est de laisser l'OM le plus loin possible derrière : "A trois journées de la fin, même si on a cinq points d'avance, il n'y a rien de joué. On va jouer trois finales !" Interview.
L'écart (5 points) n'est pas immense, mais les parcours de l'OM et de l'OL sont perçus différemment. L'OM a raté sa saison alors que Lyon semble avoir réussi la sienne. Comment l'expliquez-vous ?
Bernard Lacombe : "On a été plus bas que l'OM, on a même été quatorzième à un moment, avec tout les blessés que l'on a eu. On a eu à gérer les non-départs de Jimmy Briand, de Bafé Gomis, c'était très compliqué. Et puis, c'est pas pour attaquer l'OM, Lille, St-Etienne et les autres, mais nous, l'Europa League on l'a jouée hein, alors qu'on avait beaucoup de gamins dans l'équipe !"
Vous êtes classés deuxiême club formateur européen après le Barça, et nous ici, on n'y arrive pas. Quel est le secret ?
B.L. : "C'est pas de la prétention, mais ici on a des gens au club qui ont travaillé magnifiquement depuis des années. Vous savez, le seul jeune sur lequel on a misé de l'argent, parce qu'il avait un talent immense et vous le connaissez bien, c'est Hatem Ben Arfa. Mais finalement on vous l'a bien vendu ! C'est moi qui suis allé le chercher à Clairefontaine un après-midi, fallait voir, c'était quelque chose Hatem !"
On se souvient des petites "battles" entre Jean-Michel Aulas et Pape Diouf avant les matchs. Ca ne vous manque pas ?
B.L. : "Entre eux, en fait, il y avait un grand respect. Ce sont deux personnes très intelligentes, comme monsieur Labrune d'ailleurs. Ces gens ne sont pas là par hasard. C'est vrai qu'il y avait des guéguerres, mais même lorsque l'on négociait avec les joueurs de Pape quand il était agent !"
> Le recrutement, la rivalité avec Paris et Monaco, l'arrivée de Marcelo Bielsa à l'OM... L'intégralité de l'entretien avec Bernard Lacombe en vidéo.