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Labrune menace de vendre ses cadres
InterviewPublié le 28/10 à 16:41

Labrune menace de vendre ses cadres

La future probable application de la taxe à 75% pourrait obliger l'OM à se séparer de ses gros salaires a expliqué le président Labrune.

Si la mauvaise série de résultats tracasse actuellement les dirigeants marseillais, la future application de la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à 1 million d'euros constitue également, à un degré moindre, une source de préoccupation pour la direction du club.

Jeudi dernier, l'OM s'est montré solidaire de la majeure partie des clubs de Ligue 1, et a décidé de participer à la journée blanche, où aucun match de L1 et L2 ne sera disputé le week-end du 29 novembre au 2 décembre prochain. Après la rencontre face à Reims, le président marseillais Vincent Labrune est revenu sur la polémique du moment : "L'Olympique de Marseille est évidemment solidaire de cette journée blanche. Déjà parce qu'on est un des clubs les plus concernés. Mais surtout parce que cette mesure est totalement injuste. Je le dis d'autant plus librement que je ne suis pas propriétaire de mon club, ce n'est pas mon argent, mais il y a une chose qui m'agace dans la vie, c'est l'injustice (...). Il y a surtout quelque chose qui me révolte, c'est la démagogie dans la communication et dans les répercussions qui sont faites de cette affaire. Puisqu'une bonne fois pour toutes, non ce n'est pas les joueurs de football qui gagnent plus d'un million d'euros qui vont s'acquitter de cette taxe, ce seront les clubs qui vont la payer à leur place. Si ça ne choque personne tant mieux, moi ça me dérange."

Le président marseillais a poursuivi son plaidoyer sur le site officiel du club, en expliquant qu'en cas d'application de la loi, l'OM devrait dégraisser son effectif, ce qui évidemment, rendrait l'équipe moins compétitive : "Cette mesure, si elle doit s'appliquer, nous obligera dans tous les cas à nous séparer d'un ou plusieurs joueurs dans les prochains mois de façon à pouvoir y faire face. Elle nous obligera d'une façon plus large à organiser à l'avenir le départ de nos plus gros salaires vers l'étranger."