Diawara avoue qu'il y avait une cassure
Alors que son retour à la compétition est proche, Souleymane Diawara se dit heureux de l'état d'esprit qui règne dans le groupe olympien.
Blessé au genou depuis mars, Souleymane Diawara devrait faire son retour à la compétition dans moins d'un mois, après la prochaine trêve internationale, soit le 21 octobre pour le déplacement à Troyes. Rappelons qu'il a repris l'entraînement avec le groupe le 14 septembre dernier.
Taulier du vestiaire, Diawara a suivi de près les premiers pas du nouveau coach, Élie Baup. Une personne qu'il apprécie, comme il l'a confié au quotidien L'Équipe ce dimanche : "Il a redonné confiance à certains joueurs (...) Ça sourit et ça bosse. On le retrouve sur le terrain. Tout le monde est épanoui".
Une ambiance qui tranche avec la fin de saison dernière, même si Diawara n'a jamais voulu accabler Didier Deschamps. "Faut pas commencer à dire que ce n’est que la faute de Deschamps. On ne peut s’en vouloir qu'à nous-mêmes, le groupe, à personne d’autre" expliquait Souley' en juillet dernier à France Football. Depuis, peut-être parce que ceux qu'il avait mis en garde ont fait un début de saison satisfaisant, le "grand frère" modifie son discours. Oui, il y a eu une "cassure" entre Deschamps et "certains joueurs qui estimaient ne pas avoir leur chance" en fin de saison passée.
Diawara a également été interrogé son ami Nicolas N'Koulou, l'un "des meilleurs défenseurs d'Europe" selon le Sénégalais. Ce dernier évoque aussi le clash entre Mathieu Valbuena et André Ayew fin juillet. "Une bonne engueulade, ça peut faire du bien. Cet incident a permis au groupe de se souder. Ça a réglé pas mal de choses" a-t-il avoué. Une péripétie qui avait fait beaucoup parler à l'époque, mais qu'Élie Baup avait tenu à tempérer : "C'est le genre de choses qui arrivent assez couramment. Le tout, c'est que derrière, il y ait de part et d'autre une compréhension dans un moment délicat, et qu'il n'y ait pas de séquelle derrière. Les joueurs se sont efforcés d'apaiser tout ça et les tensions ont disparu. Ça fait partie des choses qui arrivent dans un groupe".
 Retrouvez l'interview complète de Souleymane Diawara dans le quotidien L'Équipe du jour. |