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Ce que reproche Lucho aux joueurs de l'OM
InterviewPublié le 02/02 à 00:18

Ce que reproche Lucho aux joueurs de l'OM

Dans un entretien à paraître dans le numéro de So Foot de février, le milieu de terrain argentin revient sur ses années marseillaises.

Lucho Gonzalez a quitté l'OM il y a tout juste un an. L'Argentin, qui a retrouvé son influence à Porto, est revenu sur sa période marseillaise avec du recul, mais aussi de l'amertume pour le magazine So Foot qui est allé à sa rencontre au Portugal. Comme il l'a déjà déclaré, à ses yeux, le tournant de sa carrière olympienne, ce n'est pas le home-jacking dont il a été victime ("Cela aurait pu arriver n'importe où") mais plutôt le départ de Mamadou Niang : "Sans lui, je n'avais plus de point de fixation en attaque... Un grand club ne peut pas se permettre de lâcher son capitaine à la fin d'un mercato d'été. Porto n'aurait jamais eu ce genre de problèmes. Tout simplement parce que le club aurait trouvé son remplaçant longtemps à l'avance. Porto est un club tourné vers le futur. L'OM, en revanche, ne regarde pas assez loin."

Si la direction et ses coéquipiers n'avaient pas bien compris le message, "El Comandante" en rajoute une couche : "La première année, nous étions un groupe uni, avec des objectifs précis. La saison suivante, tout a changé. Sous prétexte que l’on avait gagné trois titres, nous étions les meilleurs… Beaucoup de joueurs se sont relâchés au lieu de viser le doublé coupe-championnat. Il y en a qui ont oublié l’équipe et qui ont sombré dans l’individualisme. Ça ne pouvait pas fonctionner. D’autant que, malheureusement, il n’y avait personne pour canaliser tout ça…".

En fait, le milieu de terrain a très vite senti qu'il ne faisait pas l'unanimité dans le vestiaire, même si son coach le désignait souvent comme étant le chef d'orchestre : "Deschamps voulait que je devienne capitaine. J’avais peur que cela plombe l’ambiance, alors j’ai demandé que l’on organise des élections. Deschamps a accepté, parce que je lui ai dit qu’un capitaine se devait de parler avec les autres. Or, moi, je parlais mal le français. Au final, je n’ai pas eu le brassard. C’était peut-être mieux pour le groupe…".

Outre l'intégralité de l'interview de Lucho Gonzalez, vous pourrez retrouver dans le numéro de Février de So Foot, en kiosque le 6 de ce mois, un dossier complet sur le Celtic Glasgow avec des entretiens de Neil Lennon et Henrik Larsson mais aussi un long portrait de Falcao ou encore une interview du plus fou des présidents de club, Gigi Becali.

 

Retrouvez So Foot en kiosque le 6 février,
avec notamment Falcao, Lucho, Cruyff...