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OM : et si Villas-Boas changeait de système en attendant mieux ?
Autour de l'OMPublié le 24/09 à 01:00

OM : et si Villas-Boas changeait de système en attendant mieux ?

Au vu de l'état de forme de l'équipe, le 4-3-3 du coach portugais semble difficile à mettre en place.

Avec deux victoires (dont une à Paris), un nul et une défaite, les Olympiens sont plutôt dans les temps en terme de classement. En revanche, niveau jeu, l'OM assez loin du compte. On s'en est rendu compte face à Saint-Etienne (0-2) et Lille (1-1), mais aussi lors de la difficile victoire à Brest (3-2). Si la défense semble plus ou moins tenir la route, surtout dans l'axe, les autres secteurs du jeu ne parviennent pas à performer. C'est le cas du milieu de terrain, où le duo Sanson-Rongier semble courir après sa meilleure forme, mais aussi et surtout des attaquants. En effet, Payet et Thauvin n'existent pas lorsqu'ils n'ont pas le ballon dans les pieds, et le pauvre Benedetto semble à la rue physiquement en plus d'être totalement isolé devant. Tout cela donne un OM désordonné sur le plan collectif et complètement inoffensif en attaque, hormis sur les coups de pied arrêtés. Du coup, on peut se poser la question du 4-3-3 d'André Villas-Boas, qui implique une grosse débauche d'efforts pour fonctionner, et se demander si le Portugais ne devrait pas tenter un système plus sécurisant en attendant des jours meilleurs.

Le 4-4-2 : deux lignes de quatre très compactes en défense et au milieu, et des attaquants qui se partagent les deux moitiés du camp adverse

Tous les techniciens vous le diront : le meilleur moyen de sécuriser une équipe est de mettre en place le bon vieux 4-4-2 à plat. Déjà parce que tous les joueurs formés en France et en Europe depuis plus de trente ans le maîtrisent sur le bout des doigts, mais aussi et surtout parce qu'il permet de densifier une équipe sur toute la largeur du terrain et dans toutes les lignes, évitant ainsi les longues courses à haute intensité réclamées par le 4-3-3. En gros, cela donne deux lignes de quatre très compactes en défense et au milieu, et des attaquants qui se partagent les deux moitiés du camp adverse. Le résultat donne une équipe reserrée, qu'elle choisisse de jouer haut ou plus bas, et réduit considérablement les espaces pour l'adversaire. On peut aussi ajouter que la présence d'un deuxième attaquant auprès de Benedetto ne ferait pas de mal à l'Argentin. Bien au contraire. Sur le papier, cela pourrait donner : Mandanda - Sarr, Alvaro, Caleta-Car, Amavi - Thauvin, Kamara, Rongier, Payet - Benedetto, Germain (ou Luis Henrique à l'avenir). On peut aussi imaginer Payet un cran plus haut, permettant à Sanson de jouer milieu gauche.

Le 3-4-2-1 : une défense à trois et un milieu densifié pour sécuriser l'équipe, mais aussi pour apporter du soutien à Benedetto

Il y a une autre solution, assez inhabituelle mais très intéressante, en passant à une défense à trois et en gardant une ligne de quatre au milieu et une attaque densifiée. Un 3-4-2-1 que détaille pour Le Phocéen le technicien marseillais Bernard Rodriguez : "Je pense que l'OM a les joueurs pour jouer à trois derrière, je mettrais donc Kamara aux côtés de la paire habituelle. Au milieu je placerais dans l'axe le duo Sanson-Rongier et les deux latéraux en milieux excentrés. Enfin, je placerais Thauvin et Payet juste derrière Benedetto, un petit triangle qui permettrait à l'Argentin d'avoir du soutien, mais aussi de permettre à Thauvin et Payet de s'économiser sur le plan défensif, puisque ce sont les joueurs de couloirs qui vont sortir sur les latéraux adverses. Bien appliqué par les joueurs, ce système me parait très adapté au vu de la forme actuelle de l'équipe". Un système qui donnerait sur le papier : Mandanda - Alvaro, Kamara, Caleta-Car - Sarr, Sanson, Rongier, Amavi - Thauvin, Payet - Benedetto. De quoi inspirer peut-être André Villas-Boas en attendant que son effectif soit au complet et surtout à son meilleur niveau physique.