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Top5 : les braquages de Lorient au Vél'
SaisonPublié le 15/10 à 17:18

Top5 : les braquages de Lorient au Vél'

Lorient, c'est une équipe qui joue, en principe, le maintien chaque année. Une équipe censée donc laisser des plumes à chaque voyage au Vélodrome. Sauf que. Depuis la première confrontation entre les deux formations en Division 2 en 1995 le bilan est presque équilibré au Vélodrome (5 victoires pour l'OM, 4 victoires pour Lorient et 3 nuls). Plus d'une fois, les Phocéens se sont imaginés prendre les trois points contre les Merlus et se relancer en Ligue 1 avant de se casser les dents. 5 exemples qui incitent à la prudence avant la rencontre de dimanche. 

Avril 2015 - Le festival de Jordan Ayew

Défaits contre Paris au Vélodrome, puis à Bordeaux et à Nantes, les joueurs de Bielsa se voient dans l'obligation de changer d'objectif. Adieu le titre, le podium, ce sera déjà bien. Lorient, qui n'est plus très loin de la zone rouge, se présente au Vélodrome en abandonnant son historique 4-4-2. Mais attention, c'est pour mieux laisser Jordan Ayew tout seul en pointe. Formé à Marseille, le Ghanéen est en feu. Il marque sur son premier ballon, d'une frappe des 20 mètres, avant de remettre pour un partenaire pour un 0-2 au bout de 15 minutes. Et alors que Batshuayi fait revenir l'OM à 3-3, il rentre dans la surface, humilie Nkoulou en le tenant à distance pour mieux fusiller Mandanda. 3-5 score final, l'OM finira 4e de Ligue 1. 


Décembre 2012 - La boulette de Kaboré

Bien parti en championnat, l'OM de Baup doit gérer la fin de sa phase de poule en Europa League au mois de décembre. Pour la réception de Lorient, trois titulaires manquent à l'appel : Rod Fanni, Benoît Cheyrou et André Ayew. Beaucoup trop pour une équipe qui ne peut les remplacer que par Kassim Abdallah, Joey Barton et le fantôme de Loïc Rémy. Avant la mi-temps, Charles Kaboré se rend coupable d'une belle boulette. Il perd un ballon bêtement devant sa surface, veut le récupérer mais provoque un penalty et se fait expulser. Aliadière transforme avant que Corgnet et Kévin Monnet-Paquet aggravent le score. 0-3. La fessée fait mal. 


Mars 2010 - Koscielny ralentit la remontée 

Septième fin janvier, l'OM de Deschamps entame une belle remontée au classement en plein hiver. La réception de Lorient, après une nouvelle contre-performance de Bordeaux, doit permettre aux Olympiens de monter sur le podium. Mamadou Niang ouvre le score en première période. Mais à l'heure de jeu, sur un coup franc lointain, le défenseur des Merlus, un certain Laurent Koscielny, égalise en renard, après s'être montré impérial dans les airs derrière. Kévin Gameiro rate le but du hold-up dans les arrêts de jeu. L'OM sera tout de même champion de France en fin de saison. Mais ce nul sera la dernière contre-performance du club en Ligue 1 jusqu'au soir du titre contre Rennes. 


Novembre 2008 - La remontée qui ne passe pas 

C'est vrai, il y a une faute d'arbitrage. A un quart d'heure de la fin, l'arbitre de la rencontre refuse un but parfaitement valable à Mamadou Niang. Mais après ce match, c'est surtout la faute professionnelle qui est retenue. Car à ce moment-là de la partie, l'OM mène tranquillement 2-0 sur des réalisations de Niang et Ziani. Mais en quinze minutes, Amalfitano, Abriel et Gameiro vont marquer pour permettre à la bande à Gourcuff de repartir avec les trois points. La pilule aura du mal à passer pour Gerets et ses hommes, qui perdront le match suivant, programmé lui aussi au Vél, sur de grossières erreurs défensives.


Novembre 2006 - Un buteur nommé André-Pierre Gignac 

Après un début de championnat canon, l'OM d'Albert Emon se fait reprendre sévèrement de volée par Lyon à domicile (1-4). Sonnés, Franck Ribéry et ses coéquipiers enchaînent les défaites par la suite à Saint-Etienne et à Nice. Au moment de recevoir Lorient, ils ne sont pas mieux et se font avoir par un but en force au retour des vestiaires. Une frappe puissante détournée par Zubar qui ne laisse aucune chance à Carrasso. Elle est l'oeuvre de la révélation des Merlus, de retour dans l'élite. Un certain André-Pierre Gignac, prêté à Pau la saison d'avant et qui clame déjà son amour du club marseillais.