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Qu'importe le flacon...
SaisonPublié le 09/02 à 01:00

Qu'importe le flacon...

Retour sur la courte victoire de l'OM contre Toulouse (1-0)

On ne va pas tourner autour du pot : ce n'était pas fameux. Face à un Toulouse au fond du trou, sur une série de 14 défaites et un nul dont une élimination face à des amateurs en coupe de France, qui avait en plus pas mal d'absents et qui a fait rentrer deux jeunes avec des noms à peine inscrits sur le maillot, l'OM ne s'est imposé que par la plus petite des marges. Comme indiqué dans les Tops et Flops, que vous pouvez retrouver en vidéo, la différence avec la rencontre face à Angers tient en un mot : Dimitri Payet. Le numéro 10 a eu une inspiration géniale à la 50e avec une frappe des 25 mètres enroulée splendide, un but qu'il avait déjà mis au Vélodrome il y a pile six ans contre Bastia, envoyant Mickaël Landreau à la retraite. Payet aurait aussi pu doubler la mise en fin de rencontre, lancé parfaitement par Sanson en profondeur. Mais sinon, vraiment, rien. Aaron Leya Iseka aurait pu faire sa loi au Vélodrome sans un super Steve Mandanda, cela situe l'étendue du problème.


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Autant de matchs en 40 jours que dans les deux précédents mois

Mais n'est-ce pas déplacé de parler de problème alors qu'en championnat, l'OM fait en 2020 11 points sur 15 possibles, alors qu'il fallait se déplacer à Bordeaux, Saint-Etienne et Rennes ? Alors certes l'équipe tourne à moins d'un but par match mais qui n'aurait pas signé à Noël pour se retrouver en pareille situation à l'approche de la Saint-Valentin ? Il y a évidemment la place pour être alarmiste. Pour se dire que cette équipe, à force de ne plus être flamboyante, peut très bien exploser en vol et finalement se crasher hors du podium. Mais il reste un facteur qui fait que le club tout entier mérite le bénéfice du doute : l'OM vient de boucler son cinquième match en deux semaines. Depuis la reprise, l'équipe a joué huit rencontres, soit l'équivalent de ce qu'elle avait disputé sur les mois entiers de novembre et décembre. Cela influe sur le physique, forcément. Et il n'y a pas que ça. D'une rencontre à l'autre, l'équipe ne fait que de la récupération, sans avoir le temps de vraiment travailler tactiquement. L'effectif étant réduit, Villas-Boas se doit aussi d'être plus souple dans la gestion : là où il pouvait remonter les bretelles à Radonjic sur la première partie de saison suite à une séance d'entraînement en dilettante, il est presque obligé de tout passer au Serbe tant il est désormais la seule option disponible à son poste. Contre Toulouse, Rongier, malade, est resté sur le banc, alors que Dario Benedetto a été prié de soigner sa cheville ce week-end. Avec ces deux victoires dans la semaine, le groupe a gagné un jour de repos ce dimanche. De quoi souffler avant de se replonger dans une rencontre mercredi en coupe de France à Lyon où il faudra faire sans Caleta-Car et sans Amavi. C'est compliqué mais s'il y a encore 1-0 pour l'OM à la fin...