OM-Galatasaray : comment éviter les problèmes de 2012 ?
Est-ce que des supporters turcs seront présents dans tout le stade Vélodrome, comme il y a 9 ans ?
En 2012, l'OM affrontait Fenerbahçe en phase de poule d'Europa League. Sur le terrain, les hommes d'Elie Baup s'étaient inclinés 1-0 face à Dirk Kuyt, Raul Mereiles et Moussa Sow. En tribunes, cela avait été également compliqué. Guy Cazadamont, alors responsable de la sécurité, se rappelle dans les colonnes de La Provence : "On apprend que des supporters vont rentrer sur le terrain pour se battre. On met sur pied une cellule de crise avec le préfet de police et on fait entrer 200 gendarmes mobiles sur la pelouse, tout autour des lignes de touche. On a réussi à finir le match, on a sorti du stade des gens originaires de la région. Ils me disaient qu'ils étaient aussi supporters de l'OM".
Si la Turquie est placée en zone rouge et donc aucun supporter d'Istanbul ne fera le déplacement, la communauté des fans de Galatasaray est forte en Belgique, en Allemagne, en France et ils sont nombreux à avoir déjà planifié le voyage jusqu'à la cité phocéenne. Pour éviter tout débordement, la sécurité a été renforcée pour cet OM-Galatasaray.
De même, une billetterie spéciale pour les supporters de Galatasaray a été ouverte pour les regrouper au même endroit. Reste le problème de ceux qui vont acheter des places au marché noir et qui se retrouveront disséminés dans Ganay ou Jean-Bouin. Jacques Cardoze, le directeur de la communication du club, a expliqué ce mardi aux journalistes qu'il leur serait immédiatement proposé de rejoindre les autres supporters visiteurs. "Mais ce sera sur la base du volontariat. On ne peut pas interdire aux gens de se rendre dans d'autres zones du stade" ajoute-t-il.
Message donc à toutes les personnes qui ont prévu de revendre leurs places : prière de faire attention à qui vous les vendez...