SaisonPublié le 06/03 à 16:00

OM 1-1 TFC : c'est encore pire l'après-midi...

A Marseille (Stade Vélodrome) Ligue 1 \| 29e journée \| Dimanche 06.03.2016 \| 14:00 sur BeIN Sports 1
Marseille	1 - 1 (MT : 0 - 0)	TOULOUSE
Arbitre : M. Miliot \| Temps : ensoleillé (10°) \| Terrain : moyen \| Spectateurs : 41.080

Somalia (75e, csc)		Ben Yedder (55e)
Rekik (27e)		Blin (35e)
Rolando (58e)

NOTE DU MATCH : 05/10

NOTE DE L'ARBITRE : 07/10

Puisque l'on ne peut pas occulter le sujet, évacuons-le tout de suite. Cette rencontre opposait le 18e, l'OM, au 19e, le TFC, du classement de Ligue 1 à domicile. Autant dire que le public marseillais venu affronter le vent de ce frisquet après-midi de mars ne s'attendait pas forcément à un festival de gestes techniques et de vagues offensives. Appréhension confirmée durant dix premières minutes insipides, durant lesquelles l'OM ne parviendra pas à mettre le pied sur le ballon, ni à ajuster deux passes consécutivement, laissant aux Toulousains le loisir d'organiser leur 4-3-3 à leur guise. Dix minutes durant lesquelles les Olympiens ne franchiront jamais les vingt derniers mètres.

Des occases...

Il faudra attendre finalement deux minutes de plus pour voir enfin Cabella se mettre dans le sens de la marche, et Nkoudou retrouver ses jambes de feu. Ce duo-là va enfin mettre la main sur les clefs du match et ne les lâchera plus jusqu'à la mi-temps. On comptera une bonne vingtaine de frappes, et même des occasions franches, avec les deux compères à la baguette et il faudra un Alban Lafont (17 ans) des grands jours pour leur faire barrage. Pêle-mêle, on pense à cette reprise de Batshuayi contrée (15e), cette tête de Rekik à côté (19e), cette frappe de Cabella que l'on voyait déjà au fond (26e), même chose pour Batshuayi (29e), ce contre supersonique de 50m signé Nkoudou (40e), et enfin ce festival de Cabella pour la frappe à bout portant d'Isla, contrée par le jeune portier toulousain (41e).Mais il faut également garder à l'esprit que le TFC a su également se créer de vraies occasions, certes moins nombreuses, par Ben Yedder ou l'impressionnant Tongo Doumbia.

... sans réalisme

Toujours est-il que l'OM rejoint les vestiaires avec un score vierge et quelques sifflets tombés des tribunes. Au retour sur la pelouse, on s'aperçoit que Lass Diarra, totalement hors du coup, est remplacé par Abdelaziz Barrada, histoire de disposer d'une qualité de passes vers l'avant qui a manqué en première période. Mais c'est le remarquable Étienne Didot qui en fera étalage avec une offrande en profondeur pour ce diable de Ben Yedder. L'Arlesienne des derniers mercatos marseillais prouve que lui sait marquer au Vel' et Toulouse mène 0-1 (55e), replongeant le public marseillais dans un désarroi qu'il connaît par coeur cette saison. Devant tant d'indigence, Michel tente un coup en sortant Rolando pour faire place à Alessandrini (63e), faisant glisser Isla en défense centrale. Coup gagnant ou coup de chance, l'OM va égaliser dix minutes plus tard par Fletcher (1-1, 73e) sur un ballon détourné dans son but par Somalia. Une bonne idée, car une minute plus tard, Mandanda sauve son camp sur une frappe de Bodiger. Même chose peu de temps après, avec un exploit sur une frappe de Trejo. Michel tente le tout pour le tout en lançant Thauvin dans l'arène, mais c'est pire. Le TFC multiplie les occasions grâce à sa supériorité au milieu, et on est beaucoup plus près du 1-2 que l'inverse.

La suite, vous la connaissez : sifflets, têtes basses, et toujours pas de victoire au Vél' en presque six mois. Chapeau les gars, belle régularité...

LE ONZE DE L'OM

Mandanda (g)