SaisonPublié le 11/09 à 22:45

OGCN 3-2 OM : Plaisant mais rageant

A Nice (Allianz Riviera) Ligue 1 \| J4 \| Dimanche 11.09.2016 \| 20h45 sur Canal +
NICE	3 - 2 (MT : 1 - 1)	OM
Arbitre : G.Schneider \| Temps : gros été (28°) \| Terrain : bon \| Spectateurs : 27 000

Balotelli (6e sp)		Thauvin (14e)
Balotelli (78e)		B.Gomis (72e)
Cyprien (88e)

Koziello (71e)		Zambo Anguissa (30e)
R.Peireira (86e)		Doria (66e)
		Machach (87e)

NOTE DU MATCH : 07/10

NOTE DE L'ARBITRE : 06/10

Avant la rencontre, Antoine Kombouaré disait lui-même que l'OM pouvait créer la surprise. C'est dire le changement de standing opéré par le club phocéen cette saison. Un OM guère inspiré, ni inspirant une semaine plus tôt face à Toulouse (0-0), alors que les Bretons pouvaient regretter le 2-2 ramené de Monaco. Un OM privé de Florian Thauvin au coup d'envoi, un peu trop juste pour démarrer et remplacé par Saïf-Eddine Khaoui. Autant dire que les couloirs marseillais, avec Sakai, Sarr, Rekik et Khaoui, ne débordaient pas d'expérience.

Thauvin se révolte

Comme attendu, l'OGC Nice donne dans le spectaculaire pour cette première journée post-mercato : Dante et Balotelli titulaires dans un 3-4-1-2 cher à Lucien Favre. En face, Franck Passi fait des choix et pas juste de la compensation d'absences puisque Cabella et Diarra notamment ne sont pas disponibles. Rekik est de nouveau aligné arrière gauche, Zambo Anguissa associé à William Vainqueur dans l'entrejeu. Deux vrais milieux défensifs, ce qui peut se comprendre à l'extérieur. Mais la recrue en provenance de Rome plombe son équipe dès la sixième avec une faute évitable dans la surface. Une occasion en or pour Balotelli d'ouvrir son compteur en Ligue 1. Dommage car l'entame était très bonne. Avec un centre de Sarr soigné dans les toutes premières secondes pour Iseka Leya qui a le malheur de ne pas trouver le cadre de la tête. Thauvin se retrouve dix minutes plus tard dans la même situation. Encore au-dessus. Mais l'atout offensif numéro 1 de l'OM ne lâche pas et, bien lancé par Iseka en profondeur, il trompe Cardinale d'une belle frappe croisée. Il manque le doublé en fin de première, bien lancé par Gomis dans la surface, mais après avoir effacé le portier niçois, il le voit revenir contrer sa frappe. Entre temps, la défense marseillaise s'est faite bouger. Mais elle a tenu, quitte à mettre des coups.

Un match avec 20 minutes de trop

C'est la force de cette équipe marseillaise. Une défense loin d'être géniale mais qui se bat, et qui insuffle un état d'esprit. En seconde période, Rekik, Hubocan and co, acceptent la domination niçoise. Les éléments offensifs des Aiglons se régalent avec des enchaînements de passes et une possession de 70%. Passi fait rentrer Machach à la place d'Iseka et assume de jouer le contre. On mise tout sur les courses balle au pied de Sarr ou Thauvin. A la 70e,, cela paie. Bouna s'échappe et est accroché du bras par Koziello. Gomis, qui avait chambré Balotelli exactement au même endroit une heure avant, transforme en force et fait la panthère. Gros coup de l'OM ? Cela aurait pu mais le timing est mauvais. Parce qu'il reste encore 20 minutes à jouer. Nice se réveille et les Phocéens préfèrent calculer plutôt que défendre. Il ne faut que cinq minutes à Balotelli pour égaliser, de la tête à bout portant, faussant compagnie à Hubocan. Il n'y en a plus que pour Nice, qui pousse. Et bien décalé par Belhanda, Cyprien s'essaie à la frappe victorieuse de 25 mètres à la 88e. Yohann Pelé, qui s'était troué déjà sur coup franc dans le match, coûte le match, ne parvenant pas à boxer le ballon alors qu'il venait sur lui.

LE ONZE DE L'OM

Pelé (g)

Sakai - Hubocan - Doria - Rekik Khaoui 89e