L'écho Bielsa résonne jusqu'en Italie !

Avec son début de saison tonitruant, et surtout son nouvel entraîneur Marcelo Bielsa, l'OM retrouve des couleurs, y compris en dehors des frontières de l'hexagone.
De l'autre côté des Alpes, la presse commence à s'interroger sur ce phénomène argentin capable de faire la nique aux stars multimillionnaires du Paris St-Germain version pétrodollars, qui doivent désormais courir après sept points de retard.

Dans un long éditorial cette semaine, Tommaso Pellizzari, du Corriere dello Sport, révèle tout d'abord que Bielsa avait refusé un pont d'or de l'Inter de Milan et de son président Massimo Moratti, en 2011, car il avait déjà donné sa parole aux basques de l'Athletic Bilbao. Bilbao où l'on pouvait apercevoir El Loco déambuler tous les matins dans les rues de la ville, affublé du costume du club, costume acheté à la boutique officielle car il refusait les cadeaux, pour aller acheter du poisson frais.

Le journaliste italien expose également son admiration pour le jeu mis en place par Bielsa, fait de ruptures, de jeu en triangle, et d'occupation des espaces dans le camp de l'adversaire. Admiration également par rapport à la relative faiblesse de son effectif comparé à celui du PSG, très suivi en Italie grâce aux Ibrahimovic, Lavezzi, Cavani, Pastore, Silva, Verratti et toutes ses anciennes étoiles du Calcio.

Pellizzari s'appuie sur les valeurs comparées des deux écuries, passées au banc du site spécialisé Transfermarkt : 126 millions d'euros pour la bande de Bielsa face aux 392 millions de celle de Laurent Blanc, soit moins d'un tiers !
Une véritable déclaration d'amour en quelques lignes : "Impossible de résister à la beauté de son football, sa vision du monde, son flegme lors des célébrations de buts qu'il vit assis à l'écart sur une glacière, une tasse de café à la main".

Si le calcio s'éprend à son tour de "notre" Bielsa, il y a de quoi se faire, c'est vrai, quelques cheveux blancs, mais ne boudons pas notre plaisir. Quelle fierté !