SaisonPublié le 03/04 à 18:50

Bastia 2-1 OM : la mascarade a assez duré

A Furiani (Stade Armand Cesari) Ligue 1 \| 32e journée \| Dimanche 03.04.2016 \| 17h00 sur BeIN Sport 1
BASTIA	2 - 1 (MT : 0 - 0)	MARSEILLE
Arbitre : L.Jaffredo \| Temps : corse 17°c \| Terrain : bien \| Spectateurs : 13 000

Rekik, csc (47e)		Batshuayi (77e)
Danic, sp (55e)

Mostefa (4e)		L.Diarra (22e)
Palmieri (32e)		Mandanda (55e)
Djiku (87e)		Alessandrini (84e)

NOTE DU MATCH : 06/10

NOTE DE L'ARBITRE : 08/10

Ce devait être le match du rachat après la défaite contre Rennes. Mais la trêve internationale et la première titularisation de Diaby n'y ont rien changé. Ceux qui avaient oublié, l'espace de quinze jours, ô combien il était pénible de suivre un match de l'OM, ont dû cruellement redescendre sur terre. En attendant les discours traditionnels, les fameux "on n'a pas lâché le coach", "on va tout donner", saluons tout de même les efforts d'une bande qui fait tout pour toucher le fond. Si chacun joue sa partition dans son coin, le résultat global est impressionnant. Au moins, il y aura un enjeu pour la fin de saison avec le maintien et un terrible déplacement à Troyes pour la dernière journée.

Zéro centre potable

Pour ce match de reprise, Michel tente de relancer son groupe. Isla n'a pas eu le temps de se remettre de son voyage en sélection, c'est donc Abou Diaby qui fait ses grands débuts dans l'entrejeu aux côtés de Diarra. Pas la seule surprise, puisque Fletcher est aligné seul en pointe, en lieu et place de Batshuayi. Une composition surprenante, au moins autant que celle des Bastiais, puisque Modesto évolue au milieu de terrain dans une formation compacte avec presque que des poètes. Comme on peut s'y attendre, les Corses sont bien plus tranchants dans les duels. Même le jeune Kamano est capable de devancer Lassana Diarra. Mais la technique et la possession sont marseillaises. Sur les côtés, Thauvin et Nkoudou arrivent à éliminer en un contre un. La première fois depuis très longtemps que ça arrive sur les deux côtés dans le même match. Malheureusement, derrière, ça ne débouche sur quasiment rien, vu qu'il y a toujours une seconde de trop pour prendre une décision ou une touche de balle superflue. Au fil des minutes, cela devient, en outre, de plus en plus compliqué pour Diaby.

Les nouveaux cadeaux de Rekik

Au retour des vestiaires, Ciccolini fait rentrer Seko Fofana, prêté par Manchester City, pour jouer entre les lignes. Coup gagnant, puisque Bastia aura besoin de dix minutes pour mettre deux buts. En même temps, le milieu n'y est pas pour grand-chose, ayant avant tout le mérite d'être bien aidé par les Marseillais. Après une seule minute de jeu, Fofana dévie un long dégagement pour Kamano sur le côté gauche, couvert par un très naïf Rekik. Fautif, le Hollandais creuse encore en étant à la réception du centre de l'attaquant, qui était bien seul, pour l'aider en marquant contre son camp. Dix minutes plus tard, l'ancien du PSV Eindhoven n'est pas mieux, complètement à la ramasse sur une passe en diagonale qui permet à Kamano de devancer Mandanda dans la surface. Le portier le touche, penalty logique. Sur le coup, Mandanda en a ras-le-bol et refuse les réprimandes de ses coéquipiers. Il n'en peut plus. Danic enfonce le clou en transformant plein axe. 2-0. Comme si ça ne suffisait pas, Diarra se blesse au genou en cherchant à presser sur Fofana. Michel fait ses trois changements et l'équipe est coupée en deux. Seul dos au but, Batshuayi relance tout de même le match à un quart d'heure de la fin en humiliant Squillaci avant de faire mouche d'une frappe croisée. L'OM peut revenir. Mais Alessandrini se bat plus avec ses coéquipiers pour tirer les coups francs que pour les aider. Il finit son oeuvre pour une expulsion sur un coup de sang, après avoir été poussé dans le jeu. Une nouvelle histoire consternante pour une nouvelle défaite.

LE ONZE DE L'OM

Mandanda (cap)