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OM : Sampaoli, Tudor, Marcelino... Longoria se défend !
InterviewPublié le 21/09 à 09:15

OM : Sampaoli, Tudor, Marcelino... Longoria se défend !

Pablo Longoria se défend au sujet de l'instabilité du poste d'entraîneur.

Dans sa longue interview accordée à La Provence, Pablo Longoria est revenu sur la critique majeure qui lui est faite concernant les changements d'entraîneurs et l'instabilité.

Au sujet de Jorge Sampaoli, il explique ceci : "On dit que je l'ai fait démissionner... Alors qu'on continue de parler et qu'on est proches ! Il m'a dit "Je pars, tu dois partir avec moi parce qu'ils vont venir te prendre". J'ai été inconscient et je n'ai pas vu venir la situation. Il parlait du système en général".

Le président est encore plus prolixe sur le cas d'Igor Tudor : "Ce qu'Igor a subi, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi. Il s'est retrouvé dans un club où tout le monde était contre lui : à l'intérieur et à l'extérieur. Beaucoup de monde s'organisait pour faire monter la tension contre lui. Des gens ont appelé Jorge Sampaoli pour revenir, d'autres ont demandé de donner le pouvoir aux joueurs. Il y a eu des appels aux groupes de supporters pour faire partir le coach. Quand je suis rentré à Marseille, je sentais que la pré-saison ressemblait à la 37e journée du championnat, où tu joues ta vie. Ça, ce n'est pas normal. Et, encore, je n'ai pas vu venir la situation. "La saison commence, et lors du premier match contre Reims, il y a eu des sifflets. Igor m'a dit : 'Je ne vais pas vous déranger, si je ne suis pas la bonne personne pour ce club, je pars, vous ne me donnez rien, je ne veux pas vous mettre en danger. C'est un très grand club mais ces situations le rendent trop petit.' Je l'ai défendu à mort. La saison s'est passée et on a commencé à changer plein de choses."

Enfin, sur Marcelino, le toujours président de l'OM se défend : "Dire que je prends un entraîneur parce qu'il est mon ami, c'est me manquer de respect. Je ne suis pas ici pour faire venir des amis mais pour mettre les gens les plus compétents en place. II s'en va car comme nous, il n'accepte pas travailler dans ce contexte de menaces. Le niveau de tension n'est pas acceptable. Ce n'est pas normal à la 5e journée du championnat (il se répète). Ce n'est pas une question sportive, ni de football. On parle d'autres choses beaucoup plus fortes."

Il conclut en faisant référence au contexte, aux menaces dont il parle dans les trois pages de La Provence : "On ne peut pas travailler avec la peur généralisée, en entendant : 'On va sortir des dossiers. Fais attention et ça ne sortira pas.' "Comment un dirigeant peut travailler comme ça ? Vous comprenez avec ce contexte pourquoi un entraîneur reste ici un an et dit : 'Mais je suis où ?' Si tout ce que je dis peut permettre de faire changer les choses, je serais ravi d'au moins avoir contribué un tout petit peu a tout ça."