OM : Mandanda évoque sa mise à l'isolement et le maintien du match à Brest
Entre isolement et match à Brest maintenu, Steve Mandanda revient sur les jours compliqués qu'a vécu le capitaine et son club de l'OM.
Presque 6 mois sans jouer, le groupe doit bouillir d'impatience. Quel est votre état d'esprit ?
Steve Mandanda : "Ca fait long, ça nous manque et on a hâte de pouvoir débuter le championnat. On ne sait pas trop comment on va être par rapport de jouer dans un stade vide, comment on va être physiquement parce que la compétition c'est toujours différent. Mais le groupe est prêt et a hâte de débuter dimanche soir."
Imagines-tu pouvoir de nouveau être champion de France avant la fin de ta carrière ou tu juges que c'est impossible tant que le PSG sera à ce niveau ?
S.M. : "J'espère, et on va tout faire pour. Avec Paris et bien d'autres équipes, ça va être difficile mais ça rend la tâche encore plus belle si elle arrive. On sait qu'on n'est pas favoris. Mais Marseille se doit d'être ambitieux. On se doit d'être ambitieux et j'ai envie de revivre un titre de champion de France".
Comment te sens-tu et comment as-tu pu te préparer ?
S.M. : "Très bien. J'ai été mis un peu à l'isolement pendant une semaine. Mais en n'ayant aucun symptôme, je ne suis pas forcément affaibli et je n'ai pas eu de souci. J'ai repris mardi en faisant des séances individuelles et je me sens très bien donc tant mieux pour moi."
Comment as-tu vécu cet isolement, entre repos à observer et forme physique à conserver ?
S.M. : "Pendant une semaine, je n'ai rien pu faire parce que tout simplement on doit faire attention au moindre effort, mais bon, on sait qu'on n'a pas le choix. J'ai pris mon mal en patience et dès que j'ai eu le feu vert des médecins, j'ai pu sortir et c'était la meilleure chose".
Est-ce que tu comprends que le match soit maintenu ?
S.M. : "Avant toute chose, nous on a envie de jouer. Ca nous manque. Ensuite, on est préparés à toute éventualité. On est conditionnés à jouer, mais on n'est pas décisionnaires. Si la Ligue décide que le match doit avoir lieu, on jouera et on fera le maximum pour gagner."
Débuter à Brest dans des conditions compliquées, on peut rêver mieux comme reprise, non ?
S.M. : "Les conditions sont les mêmes pour tout le monde dans un stade soit à huis clos, soit à 5000. On le sait. Si ça avait été ailleurs, ça aurait été la même chose".
La jauge des 5000 est-elle nuisible à la concentration ?
S.M. : "Nuisible, non. Mais on préfèrerait jouer dans des stades pleins et avec de la ferveur. Mais la période est délicate, on essaie de sécuriser tout le monde pour que la vie se passe mieux plus tard. Il faut faire attention à soi et autres pour retrouver une situation normale rapidement."