Non, Michel ne se sent pas seul...

Très critiqué ces dernières semaines, Michel s'est présenté et a répondu aux interrogations concernant les récentes sorties de Vincent Labrune, les bruits qui rapportent un vestiaire plus tout à fait en phase avec son travail et les résultats catastrophiques de l'OM.

A huit matchs de la fin de saison, l'OM est dans une bien mauvaise situation mathématique en championnat. A six points du 18e et à huit points du podium, l'OM semble condamné au ventre mou. Et puis aussi, cela fait six mois que l'OM n'a plus gagné en Ligue 1 au Vélodrome. Une série noire qui a plombé Michel et ses joueurs, dont le moral semble désormais atteint. Des faits qui tendent à compliquer la position du technicien espagnol à la tête de l'OM à quelques heures de la réception de Rennes ? "Pas du tout ! J'aime la pression, je n'ai pas peur d'affronter la situation, répond Michel. Je crois qu'il faut assumer, c'est ce que je fais. Je n'ai pas peur du tout et j'aime beaucoup le match de vendredi. L'entraîneur est toujours le bouc émissaire. Ca ne me touche pas, je ne suis pas affecté par ce que peuvent penser les gens et par le fait que c'est l'entraîneur qui doive porter la responsabilité".

Mais Michel a-t-il seulement l'appui de ses joueurs ? Alors que le groupe ne le soutiendrait pas totalement d'après certains médias, l'ancien coach de l'Olympiakos affirme qu'il ne s'agit là que de mensonges. "Le fait que les joueurs croient en moi est la meilleure nouvelle que je puisse avoir. J'ai le soutien de mes joueurs. Tout ce qui se dit autour, je peux vous dire que c'est faux. J'ai une très bonne relation avec mes joueurs. Les résultats que nous obtenons actuellement, n'ont rien à voir avec la relation que je peux avoir avec mes joueurs. Ils croient en moi, en notre travail, ils le disent en privé comme en public. Mais vous insistez avec ce genre d'insinuation, moi je vous le démontre : les joueurs viennent en conférence de presse et vous le disent. Vous n'avez pas de preuves, vous ne démontrez rien. En tout cas, je peux vous dire que je me sens le patron de mon domaine". Voilà pour la défense d'un Michel aux abois, qui semble plus que jamais avoir besoin d'une victoire vendredi, pour relancer un tout petit peu une machine bel et bien enrayée, qui entretient le rêve de soulever la Coupe de France au mois de mai. Pour finir, une question a été posée à l'entraîneur de l'OM, sous contrat jusqu'en 2017 : a-t-il le sentiment d'être lâché par son président, Vincent Labrune ? "Non", conclut-il...