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OM : quel travail à la Commanderie durant la trêve ?
Autour de l'OMPublié le 09/11 à 15:00

OM : quel travail à la Commanderie durant la trêve ?

Les Olympiens ne vont pas jouer jusqu'au 21 novembre. L'occasion de recharger les batteries et d'effectuer les réglages nécessaires.

Après la précieuse victoire de l'OM à Strasbourg (1-0) vendredi dernier, les Olympiens sont en trêve internationale jusqu'à la réception de Nice le 21 novembre, soit quinze jours d'arrêt de la compétition pour ceux qui ne sont pas avec leur équipe nationale. De longues périodes qui reviennent de plus en plus souvent avec la multiplication des matches internationaux. Cette fois-ci, ce sont huit joueurs de l'OM qui seront absents avec Mandanda, Kamara, Radonjic, Caleta-Car, Sakai, Nagatomo, Balerdi et Khaoui. Pour les autres, il s'agira de se hisser vers la forme optimale après un début de saison très compliqué physiquement pour la plupart d'entre eux. "Après neuf journées (l'OM compte un match en retard), on ne peut pas vraiment parler de fatigue, explique l'ancien préparateur physique de Monaco Lionel Iacono. Mais ça, c'est en temps normal, car on atteint ce nombre de matches au début du mois d'octobre d'habitude. Là, on a pu constater dans la plupart des équipes de Ligue 1 de gros écarts de forme entre les joueurs, ce qui est dû à une préparation estivale complètement bouleversée. Pour l'OM, on peut y ajouter les matches rapprochés à cause de la Champions League. Les joueurs étaient censés arriver dans cette période dans un pic de forme, mais on a vu que ce n'était pas le cas. C'est pour ça qu'on peut parler aujourd'hui d'une sorte de deuxième préparation physique qui devrait intervenir dans les prochains jours, lorsque les gars auront soufflé".

"On peut faire du renforcement physique et technique pour les joueurs avec des ateliers spécifiques. On travaille les points qui posent problème chez certains éléments"

Un rattrapage physique, mais aussi mental après les ascenseurs émotionnels de ces dernières semaines, entre victoires serrées en championnat et déceptions en Champions League. De quoi se remettre les idées en place, comme l'explique au Phocéen l'ancien coach olympien Gérard Gili : "On travaille généralement mieux dans ces périodes, car il n'y a pas le stress de la compétition. On va plus au fond des choses, on peut affiner et expliquer. Quand on est coach, et même joueur, on apprécie plus ou moins ces arrêts, cela dépend de la dynamique de l'équipe. On préfèrerait enchaîner quand on est dans une bonne série de résultats, en revanche, c'est bénéfique quand on perd et qu'il y a des choses à modifier". Des modifications nécessaires sur le plan physique, donc, mais aussi technique et tactique pour cet OM toujours à la recherche de sa pleine mesure. "On peut faire du renforcement technique pour les joueurs avec des ateliers spécifiques, explique Gili. On travaille les points qui posent problème chez certains éléments. Par exemple, pour un latéral, on va lui faire enchaîner des courses avec des centres pour travailler la variété et la précision. On bosse aussi les coups de pied arrêtés pour le positionnement des défenseurs, les situations de duels... En fait, On fait ce qu'on n'a pas forcément le temps de travailler en période de compétition".

"Pour l'entraîneur, c'est le bon moment pour faire monter des jeunes afin de les évaluer. Ils viennent compléter le groupe afin de disposer de 22 ou 23 joueurs"

Cette trêve est également l'occasion de voir ou revoir de jeunes éléments que Villas-Boas a moins vus depuis la prépa estivale. Un moment important de dialogue entre le coach et les éducateurs de la formation pour faire le point sur leur progression. "Pour l'entraîneur, c'est le bon moment pour faire monter des jeunes afin de les évaluer, confirme Gérard Gili. Ils viennent compléter le groupe afin de disposer de 22 ou 23 joueurs pour faire des séances collectives cohérentes, et c'est le moment pour eux de se montrer. On les choisit généralement aux postes laissés vacants par les internationaux". De quoi bien travailler durant ces quinze jours, en croisant comme toujours les doigts pour que les internationaux reviennent en bon état, avec ceux qui vont jouer, mais aussi ceux qui resteront sur le banc. "Le seul désavantage de ces matches internationaux, explique Lionel Iacono, c'est quand les mecs ne jouent pas avec leur sélection, car ils ne font pas de gros entraînements à cause des matches. Pour les autres, on prie pour qu'il n'y ait pas de blessures, comme d'habitude". Réponse dans deux semaines face à Nice...