OM : Di Méco tacle Payet

En ce qui concerne l'art du tacle, Eric Di Meco, ancien Olympien champion d'Europe en 1993 avec l'OM, n'y est jamais allé par quatre chemins quand il s'agissait de récupérer le ballon dans les pieds adverses. Ce soir, sur RMC, il s'est rappelé au bon souvenir de ses anciennes victimes en donnant son avis sur un joueur olympien dans la tourmente cette saison : Dimitri Payet.

Eric Di Méco a en tout cas joué la carte de l'honnêteté, loin de toute langue de bois : "Je ne suis pas un grand fan de Dimitri Payet. Je l'ai même traité sur cette antenne d'imposture. Moi, je l'ai démasqué il y a longtemps, au point de faire des grands débats avec des copains à moi qui eux étaient fans et qui ne le sont plus, je vous rassure." Voilà pour l'entrée en matière. Di Méco, interrogé sur la brouille Payet-Thauvin, continue : "Je connais l'amour qu'a Florian Thauvin pour le club et il est clair qu'en ce moment, la situation ne plaide pas en sa faveur. Il est dans une position délicate avec sa fin de contrat, en position de force. Quand tu penses que l'on ne te propose pas ce que tu mérites, tu peux te poser des questions. Le dépit amoureux des supporters de l'OM vient de là : il aime le club mais ne souhaite pas prolonger. D'abord, c'est son métier, ensuite les clubs ne gênent pas pour dégager un joueur quand il le veulent. Je trouve tout ça injuste." 

Pour finir, l'ancien Marseillais sort la seconde lame, plutôt au niveau du tibia que de la cheville : "Ce que nous a dit Florent (Germain, journaliste pour RMC) au sujet de Dimitri Payet est très grave (Dimitri aurait encouragé ses coéquipiers à refuser les baisses de salaire durant le confinement alors qu'il a négocié le sien ensuite). Cela confirme à 1000 % ce que je pense de Payet. Comment tu peux continuer avec un garçon comme ça dans ton vestiaire ? (...) Il a un pouvoir de nuisance énorme, quand tu vois son comportement sur le banc ou quand il rentre... Moi, si j'apprends ça de la part d'un de mes partenaires pendant le confinement, la première chose quand je reviens à l'entrainement c'est que je lui mets un 100 francs dans la tête."

Voilà ce qu'on appelle être dur sur l'homme, ou jouer le ballon.