Au pire, on finit combien ?

Ce weekend, comme les précédents, les Olympiens ont montré à quel point l'avenir du club ne faisait plus partie de leurs préoccupations en concédant un match nul sans saveur (1-1) à Strasbourg, pendant que la concurrence continue de se bagarrer pour décrocher les places européennes disponibles. Le constat est triste, mais il ne surprend plus personne, tant cette équipe n'a jamais su donner le moindre signe de rébellion tout au long de la saison. Du coup, sauf miracle, l'OM ne jouera pas l'Europe la saison prochaine. La question est plutôt désormais de savoir à quelle place terminera l'équipe - actuellement sixième - et à quel point elle peut continuer de s'enliser.

La 6e place est tout à fait envisageable

Cette sixième place pourrait parfaitement être celle qu'occupera l'OM dans trois semaines. En dépit d'une contre-performance à domicile face à Amiens (1-1), les hommes de Der Zakarian sont tout de même passés devant l'OM avec une différence de buts de +4, et ils viennent jouer au Vélodrome lors de la dernière journée. Autant dire qu'en cas de grosse désillusion dimanche prochain face à Lyon ou de gadin dans 15 jours à Toulouse, nos Olympiens sont tout à fait capables de foirer leurs adieux à la saison devant leur public. C'est d'autant plus possible, que les Montpelliérains vont tout faire pour décrocher la meilleure place possible, sachant que la rémunération au classement final sera une vraie source de motivation pour le club de Laurent Nicollin.

La 7e aussi...

Mais attention, car l'OM peut faire encore pire. En effet, auteur d'un match nul 1-1 à Paris, l'OGC Nice ne pointe plus qu'à 3 points du voisin marseillais avec, il est vrai, une différence de but très défavorable (-4). Mais, encore une fois, si l'OM termine en roue libre, les hommes de Vieira sont tout à fait capables de refaire leur retard avec deux matches à domicile face à Nantes et Monaco. En laissant passer les Aiglons, les Olympiens peuvent donc tout à fait se retrouver à une piteuse septième place, rappelant ainsi les pires heures de ces dix dernières années. Dans le pire des cauchemars, on peut même envisager la huitième, mais ne soyons pas trop pessimistes, car Nîmes compte 6 points de retard.

Pour l'Europe, cela relève du miracle

Ceci étant, le discours convenu continue d'évoquer les possibilités mathématiques d'éviter la chute et d'accrocher encore l'Europe, comme on a pu l'entendre après le match de Strasbourg (voir la réaction de Valère Germain en vidéo). Plus que les maths, on a plutôt tendance à parler de miracle, que ce soit pour la Champions League, et même pour la Ligue Europa. En effet, Lyon peut régler le problème de manière définitive au Vel dans une semaine, et on voit mal les Verts ne rien ramener des deux matches à domicile qu'il leur reste à jouer. Vu comme ça, mieux vaut éviter de trop rêver...