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Naples, une machine de guerre
SaisonPublié le 21/10 à 07:00

Naples, une machine de guerre

Pour son troisième match de Ligue des champions, l'OM affronte Naples. Ce ne devrait pas être une partie de plaisir. Focus.

De par son passé européen, l'équipe de Naples, qui se présentera au Vélodrome mardi soir, ne fait peut-être pas aussi peur que Dortmund ou Arsenal. Mais ce statut somme toute relatif d'adversaire "le plus faible" ne doit pas faire croire qu'une victoire sera aisée. Cette équipe de Rafael Benitez est une machine de guerre, qui, certes, reste sur une défaite dans l'arène de l'AS Roma, mais qui aurait pu l'emporter grâce à des actions de Pandev et Insigne. Analyse.

Une équipe complète désormais

Il y a encore quelques saisons, Naples, c'était un 3-5-2 avec des joueurs de devoir et des individualités hors normes comme Cavani, Hamsik et Lavezzi. Mais après avoir réussi quelques coups, comme sortir d'une poule avec le Bayern Munich et Manchester City en Ligue des Champions, ou devenir le dauphin indiscutable de la Juventus Turin la saison passée, la formation italienne a profité de la manne financière des ventes de Cavani et Lavezzi pour se structurer. Cet été, Rafael Benitez est arrivé. Intérimaire à Chelsea l'an dernier, il a tout de même remporté la Cup et la League Europa. S'il a changé de schéma, il a surtout offert un fauteuil en or au dernier bijou resté au club, le Slovaque Marek Hamsik avec un 4-2-3-1. Résultat, la plus folle des crêtes européennes a déjà marqué 5 buts dans un rôle de milieu offensif axial. Devant, le technicien espagnol prône pour l'alternance. Il a six joueurs pour les trois places disponibles (Higuain, Pandev, Insigne, Callejon, Mertens et le jeune Zapata) et il alterne selon les compétitions pour garder ses forces vives. Isigne et Callejon semblent avoir une longueur d'avance dans la hiérarchie sur les côtés, "Pipita" Higuain est numéro 1 en pointe. Il a d'ailleurs démarré la rencontre de vendredi à l'Olimpico sur le banc, avant tout pour être frais mardi.

Un point faible derrière ?

Les deux Suisses Behrami et Inler s'acquittent de la récupération sans sourciller. Derrière, Maggio, l'international italien, revient dans le couloir droit. À gauche, peut-être le point faible de l'équipe, Mesto, à moins que le polyvalent Dzemaili ne soit appelé en renfort. En charnière centrale, Britos est forfait. C'est du côté des solutions de remplacement que l'OM peut avoir sa chance : vendredi à Rome, le défenseur uruguayen a dû sortir sur blessure. Les deux buts sont d'ailleurs venus d'erreurs de son remplaçant, Paolo Cannavaro, frère de, qui a fini la rencontre avec un carton rouge. Il sera sans doute associé à Albiol mardi L'OM sait où il faudra frapper.

Simone Rovera, journaliste italien bien connu des plateaux de L'Équipe 21, nous avait prévenus dès la constitution du groupe : "Cette équipe est encore plus forte que celle de Cavani la saison dernière, parce qu'elle a pris des joueurs sur les côtés comme Callejon, Lorenzo Insigne, qui peut être la surprise italienne à la Coupe du Monde... Sur le plan offensif, c'est redoutable, et sur le plan défensif il faut voir comment ça va se passer avec Albiol et Reina... Si ça tient derrière, pour moi, le Napoli peut être le favori du groupe !" Actuellement deuxième du groupe, la formation italienne compte trois points de plus que l'OM.