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Le groupe de l'OM selon Michel
SaisonPublié le 02/12 à 07:00

Le groupe de l'OM selon Michel

"Tout le monde a eu sa chance" Au détour d'une question sur la possible titularisation de Stéphane Sparagna, Michel a assuré qu'il avait désormais son équipe. Malgré la multiplication des matchs jusqu'à la trêve, le technicien espagnol ne se voit pas changer. Il en a profité d'ailleurs pour saluer comme il se doit le staff médical, qui permet à l'ensemble du groupe d'être en pleine possession de ses moyens (le cas Diaby étant à part, bien évidemment). Le groupe olympien peut ainsi se découper aisément en quatre sous-parties.

Les indispensables

Ils sont six à être de toutes les compositions de l'entraîneur de l'OM ou presque. Steve Mandanda tout d'abord, bien évidemment, qui ne semble pas avoir d'état d'âme alors qu'il se trouve dans sa dernière année de contrat. Cela semblait plus être le cas de Nicolas Nkoulou, mais le défenseur camerounais s'est repris. S'il ne rayonne pas non plus derrière, à l'image de son match contre Monaco, il s'est suffisamment repris pour que Michel parle de lui comme d'une "référence à qui l'on demande beaucoup", un joueur qui devient de plus en plus un leader à ses yeux. Question leader, il y a déjà Lassana Diarra, dont les performances et l'attitude parlent déjà pour lui. Un gardien, un défenseur central, un milieu défensif... la colonne vertébrale se poursuit logiquement avec Rémy Cabella, le meneur de jeu. Pas transcendant, notamment au niveau des stats, mais un retour sur le match contre Nice suffit à se rappeler combien son absence peut peser. Devant, impossible de faire sans Michy Batshuayi, le seul attaquant de l'équipe. Enfin, Georges-Kévin Nkoudou, "un joueur qui marque beaucoup", a gagné le droit d'être coché en priorité par son coach lorsque le onze est confectionné. 

Les titulaires

Cinq joueurs complètent le onze. Titulaires, ils ne peuvent pas se permettre pour autant de flancher, sous peine de se faire doubler dans la hiérarchie sans ménagement. C'est le cas de Benjamin Mendy. Cette saison devait être la sienne. Après un départ canon, l'international espoir patauge. Il pourrait subir la concurrence de Manquillo à gauche, plus discipliné derrière, pour mieux être piqué au vif. Revenu en grâce, Brice Dja Djédjé doit continuer à amener son enthousiasme, comme contre Monaco, où il était bien aidé sur le couloir droit par Romain Alessandrini. De retour de blessure, l'enfant des Chartreux peut être menacé par... son propre pied ! "La douleur peut revenir à tout moment" confiait-il avant de rentrer chez lui dimanche soir. Au milieu de terrain, Mauricio Isla le polyvalent semble s'être fait une place à côté de Diarra, "je me contente de passer la balle à quelqu'un devant" assure-t-il modestement. C'est déjà très bien. Reste le cas Karim Rekik. Clairement coupable dimanche soir, il ne devrait pas perdre sa place pour autant. Le manque de solution probante à son poste devrait pousser Michel à profiter de ce moment délicat pour lui témoigner toute sa confiance. Si ça se trouve, derrière, ce sera le déclic pour le jeune défenseur.

Les remplaçants

Actuellement sur le banc de touche, ces joueurs peuvent rentrer à tout moment. Michel peut les lancer sans la moindre hésitation, même si ce n'est pas pour rien qu'ils ne démarrent pas les rencontres. C'est le cas de Javier Manquillo, qui n'a jamais confirmé les bonnes impressions du départ. Dynamique différente pour Rolando, descendu en flèche pour finalement revenir tout doucement en grâce, notamment avec un match honnête en Europa League contre Groningen. Stéphane Sparagna, dont Michel loue la polyvalence et l'état d'esprit "qu'il soit titulaire ou remplaçant" est encore en phase d'apprentissage. Lucas Ocampos, peut-être la plus grosse déception de l'effectif, n'est pour sa part toujours pas au placard. Rentré en jeu contre Monaco, il a tout de même donné une passe décisive en fin de rencontre. Rentré lui aussi pour les dernières minutes, Lucas Silva a intérêt à ne pas décrocher, car il n'est pas impossible de le voir tomber dans la catégorie en dessous... 

Les réservistes

S'ils sont toujours dans l'effectif, ils ont besoin de plusieurs facteurs, comme des blessures et des suspensions de leurs camarades, pour imaginer retrouver l'équipe autrement que pour quelques minutes en fin de match, s'il s'agit de conserver un résultat. C'est bien évidemment le cas de Yohann Pelé, qui ne pensait peut-être pas rentrer autant dans l'ombre de Mandanda. Paolo De Ceglie va peut-être prendre pour lui le proverbe des joueurs en prêt "ne défais surtout pas tes valises, tu risquerais de t'en vouloir". André Zambo Anguissa a eu sa chance au début de l'ère Michel. Retombé à son statut d'origine, il pourrait trouver un second souffle avec l'équipe réserve. Alayxis Romao est le milieu défensif de substitution en cas de pépin pour Lass. Abdelaziz Barrada a peut-être plus à gratter, notamment avec sa polyvalence et une place sur un côté qui pourrait permettre au latéral dans son dos de prendre le couloir. Il faut se montrer cependant convaincant sur les quelques minutes qui lui sont données, ce qui n'est pas facile vu son jeu. Reste Bouna Sarr, très souvent 19e homme. Michel l'encourage "à plus travailler". Le courant ne semble pas passer entre les deux hommes, à tel point que s'il faut vraiment faire un pari devant, dans les coupes nationales par exemple, Maxime Lopez, la pépite du centre de formation, pourrait avoir un peu plus de chances de démarrer.