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Casoni : "L'OM doit apprendre à défendre"
InterviewPublié le 03/03 à 12:01

Casoni : "L'OM doit apprendre à défendre"

À la sortie de la douche froide caennaise, Romain Alessandrini, un des rares Olympiens qui assument en ce moment, confirmait l'évidence : "Il va falloir se mettre dans la tête qu'on doit plus défendre. Quand on mène 2-0 comme ça, il faut savoir fermer la porte et jouer en contre, comme le font les autres". Un constat qui a piqué les yeux du public du Vélodrome vendredi dernier face à Caen, d'autant que ce n'était que la suite logique d'une série de désillusions qui commence à durer. Beaucoup trop durer.

Mais qu'arrive-t-il à cette défense olympienne, probablement aujourd'hui la plus friable de l'élite ? Évidemment, une grande partie de la réponse se situe du côté de l'infirmerie et du genou usé de Nicolas Nkoulou. Mais l'absence d'un élément, aussi important soit-il, ne peut en aucun cas expliquer ce désastre collectif. À 2-0, les Olympiens ont lâché leur match et zappé de manière incompréhensible les fondamentaux qu'une défense sérieuse de CFA aurait su appliquer sans même avoir besoin d'un entraîneur pour cela.

Invité du Talk Show lundi soir, le légendaire central marseillais Bernard Casoni regrettait cet incroyable relâchement : "Bien sûr, il s'agit d'une équipe qui aime attaquer, et personnellement, ça fait plaisir à voir. Maintenant, elle doit trouver le juste équilibre en conservant toujours des sécurités défensives. Ils concèdent beaucoup trop d'occasions, et à ce niveau, ça ne pardonne pas".

Bernard Casoni avait justement permis à Brice Dja Djédjé d'exploser à Evian TG avant de signer pour l'OM. Un Dja Djédjé pointé du doigt sur le troisième but Caennais : "C'est vrai, mais il ne faut pas tout lui mettre sur le dos, il a beaucoup apporté cette saison. Quand je l'ai fait débuter, je lui expliquais qu'avant de savoir contre-attaquer, il faut apprendre à défendre". Un conseil qui pourrait s'appliquer à l'ensemble de l'équipe marseillaise depuis deux mois, et notamment sur les trois dernières rencontres où l'OM aura généreusement balancé cinq points dans les cinq dernières minutes. Difficilement pardonnable, même sans Nkoulou.