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Baup jette un froid devant la presse
InterviewPublié le 16/10 à 15:01

Baup jette un froid devant la presse

Face à la presse et aux critiques, Elie Baup est resté serein, il a aussi montré de l'émotion en évoquant la disparation de Bruno Metsu.

Avec la trêve internationale, Élie Baup ne s'était pas exprimé depuis la défaite contre le PSG. Il a retrouvé ce mercredi la salle de presse où les questions des médias ont été largement centrées sur les critiques dont il fait l'objet. Si le coach marseillais est resté serein, il a aussi montré de l'émotion en évoquant la disparation de Bruno Metsu.

Élie, est-ce la crise à l'OM ?

Élie Baup : "Pour moi pas du tout. Après chacun a passé cette période sans match à la meubler comme il l'a voulu. Moi je l'ai passé à travailler avec ceux qui étaient là et à penser au match qui allait venir. "

Comment vivez-vous le fait d'être critiqué alors que l'OM est encore bien classé au classement ?

E.B. : "Ça fait partie de notre métier. Vous savez, il y a déjà trois collègues qui ont été éjectés cette saison... on sait que ça tient beaucoup aux résultats. Quand on gagne, tout est balayé. Moi en ce qui me concerne, je reste dans l'idée qu'il faut améliorer notre jeu : nos sorties de balle, le jeu offensif, la construction des actions.... Le projet de jeu il est là et on va s'y tenir. Ensuite, on a beaucoup de jeunes, il faut continuer à les intégrer et à les faire progresser. C'est ce que je m'évertue à faire."

Une victoire à Nice adoucirait un peu l'atmosphère ?

E.B. : "Mais l'atmosphère n'a pas changé, elle est identique à ce que je connais depuis le début de la saison et depuis l'année dernière."

Vous avez quand même perdu les deux derniers matchs, il y a des choses à revoir ?

E.B. : "Depuis le début de saison, on a des séquences fortes, on a réussi nos 1ere mi-temps, mais on a parfois des relâchements, on a du mal à arriver jusqu'à la 90e minute. C'est là qu'il faut qu'on progresse."

Vous acceptez les critiques ou cela vous agace ?

E.B. : "Moi je suis dans un projet de travail, comme je l'ai été l'an dernier et comme je l'ai toujours été dans ma ville. Je comprends que ce match contre Paris marque beaucoup plus les esprits, mais aujourd'hui, ce qui nous faut faire, c'est un bon résultat à Nice et enchaîner avec Naples, etc. Il faut se préparer pour la suite, ça sera toujours comme ça. (Il change de ton) Ce qui est important, puisque vous parlez de moi, des critiques, c'est qu'on se lève tous les matins, parce que mon ami, Bruno Metsu, le pauvre, il aimerait bien avoir les problèmes que j'ai. (long silence)."