DNCG : ça risque de faire mal

Le sac de nœuds revient chaque année à la même époque, avec plus ou moins de sueurs froides selon les clubs. Comme tout le monde, l'Olympique de Marseille devra présenter son oral devant la DNCG dans les jours à venir. Un examen que l'OM passera comme d'habitude sans encombres majeurs, contrairement au RC Lens, par exemple, dont l'actionnaire est aux abonnés absents, contrairement à Margarita Louis-Dreyfus, aux reins beaucoup plus solides et qui comble sans rechigner les déficits, années après années.

Du déficit, il en sera une nouvelle fois question, l'OM abordant pour la troisième fois en quatre saisons un nouvel exercice sans Ligue des Champions. Huit millions en 2013, douze en 2014, et pas loin du triple pour cette année, estimait récemment L'Equipe. Du coup, il va falloir tailler dans le gras, et pas qu'un peu. Si la cure d'austérité a déjà commencé avec les départs des gros salaires que sont Gignac, Ayew et peut être Fanni, il va falloir faire plus, beaucoup plus.

A moins d'un nouveau geste signé MLD, un gros geste même, Vincent labrune va devoir faire preuve de ses talents de VRP, car le salut passera immanquablement par des ventes. Les plus évidentes concerneront les joueurs arrivant en fin de contrat à l'été 2016. Si les Mandanda, Nkoulou et autres refusent de prolonger, il y aura bien quelques millions à récupérer, mais pas plus. Leurs salaires sont très conséquents et les clubs intéressés ne proposeront pas grand chose en terme de transferts. Restent les pépites du "projet Dortmund". Il faudra à coup sur se lester d'une d'entre elles, voire deux, pour éponger le déficit. Les deux grosses cotes se nomment Imbula et Mendy, auteurs d'une bonne saison et appréciés en Angleterre. Bien négociées, leurs ventes cumulées pourrait rapporter entre 20 et 30 millions d'euros, mais affaiblirait considérablement l'effectif. À MLD de trancher...