Conférence de presse de Bakambu et Sampaoli

Sampaoli sur Mandanda : "Steve a très bien compris la philosophie collective. Sur cet aspect-là, il est à la hauteur de Pau Lopez. Pau a montré de la régularité dans ses prestations, c'est pour ça qu'il a enchainé. Mais c'est pareil à tous les postes, la décision sera prise selon les performances. Steve hier a fait un très bon match, il est compétitif, je suis très content de lui et de son match. Jusqu'à la fin de la saison, je vais avoir la tâche très difficile de choisir entre les deux"

Sampaoli sur Milik : "La relation d'un coach est hermétique, c'est avec lui que je m'explique, on parle beaucoup avec lui aux entrainements. Il fait partie des tops joueurs à son poste, mais dans le jeu, il a des fois la possibilité de trouver d'autres espaces et des partenaires libres, chaque joueur doit fixer pour lui et ses partenaires. Il faut savoir occuper l'espace de chacun. En tant que buteur, ce n'est pas son jeu idéal, mais il y a du développement à faire. Il a une très bonne finition, mais il peut ajouter plus à son jeu, notamment sa relation avec ses partenaires"

Sampaoli sur Milik : "Il doit être heureux, il a marqué deux buts, l'OM a gagné, un partenaire est rentré à sa place et a marqué aussi. Des fois on dirait que les footballeurs se cherchent des excuses pour ne pas être heureux. S'il ne l'est pas là, ce n'est pas à moi de lui dire, il peut aller voir d'autres personnes pour lui dire"

Sampaoli sur Kolasinac : "Il a peu joué avant, il découvre un nouveau club, nouveau système. D'ailleurs il a plus joué que prévu, c'est un grand défi pour lui. Le plus simple pour moi c'est de le mettre titulaire, mais c'est un risque, car il ne connait pas encore totalement la forme de jeu qu'on a. Il part avec ce désavantage par rapport à la concurrence. Mais il s'intéresse beaucoup à ce qu'on a fait, il est très impliqué. Il aura donc sûrement la possibilité de jouer, mais en ce moment pas d'intérêt d'avoir un joueur qui n'est pas à 100%"

Sampaoli : "Certains joueurs sont un peu fatigués, notamment ceux qui ont joué hier et qui n'avaient pas trop joué auparavant"

Sampaoli : "On se remet toujours en question mais je rappelle que le football est un sport collectif, de relations et connexions. La seule chose qui rend sage le coach c'est de gagner, mais hier je n'ai rien à voir avec la victoire contre Qarabag. Avec le temps on verra si on a réussi à consolider l'équipe, car c'est sur la longueur que les équipes consolidées sont celles qui gagnent, par exemple City, Liverpool, elles savent gagner avec ou sans neuf. Moi je mettrais un gardien et 10 milieux. Les journalistes vous poser toujours des questions sur les individualités, on ne parle jamais de collectif, de relations entre les joueurs, alors que c'est le foot c'est ça. Par exemple Milik devait faire plus dans le jeu hier car il avait plus de libertés, on attendait ça de lui. On ne perd pas à cause de tel ou tel joueur, on perd quand on joue mal, pour moi c'est la seule raison"

Sampaoli : "Le football est polémique. Tout change d'avis rapidement pour alimenter le débat, je sais qu'on n'est jamais satisfait. C'est ce qui se passe ici. Moi je considère que ça ne fait pas partie du football, moi ce qui m'intéresse c'est que l'équipe fonctionne, pourquoi parfois ça ne fonctionne pas avec certains joueurs, donc c'est pour ça qu'on a besoin du collectif. Notre idée, c'est d'avoir le contrôle du jeu, il faut s'y tenir"

Sampaoli : "Ca fait un an que je suis ici, je commence à mieux comprendre la ville, les supporters, je sais qu'il y a une obligation de résultats, ça me met une pression supplémentaire car je veux être à la hauteur de cette attente et des fois je n'y arrive pas"

Sampaoli : "Quand on joue des matchs comme hier, malgré la victoire, on commence à s'inquiéter. Pour moi il rentre dans la catégorie des matchs à Lille ou la fin à Lyon. Il y a d'autres matchs qu'on a perdu mais on a contrôlé le jeu. Là c'était tout le contraire. C'est une défaite collective. On a été dépassé par l'adversaire. Le résultat est dû aux individualités, et non grâce au développement du jeu qu'on a fait"