SaisonPublié le 06/12 à 22:35

Urgent : Vélodrome cherche équipe

Après Monaco, Paris et Reims, Nantes vient s'imposer au Vélodrome, fort logiquement (0-1). Après quatre mois de compétitions, l'OM s'est déjà incliné 11 fois.

0 - 1

Marseille - Nantes | L1 | Journée 17
vendredi 06.12.2013 | 20:30 sur
à Marseille (Stade Vélodrome)
Arbitre : M. Turpin

Au départ, le modèle, c'était Dortmund, le vice-champion européen. En cours de route, c'est devenu Arsenal, parce que chez eux aussi il y avait des jeunes. Puis Lille, parce qu'avec leurs moyens, ils font quand même des choses pas mal en championnat. En fait, les dirigeants marseillais devraient se fixer des objectifs bien plus raisonnables dans un premier temps : avoir une équipe de football, tout simplement, où l'on joue collectif et où l'on a envie. Oui, c'est vrai, c'est facile, voire démago. Mais quand même, il y avait plus de 36 000 personnes au stade alors que le thermomètre était au plus bas, avec un mistral glacial. Pourtant, alors qu'il y a à peine plus de quatre mois de compétition, l'OM vient de concéder sa sixième défaite de la saison, à domicile, contre Nantes (0-1).

Nouvelle frappe contrée qui fait but

Au départ, Baup a pourtant cédé à la vindicte populaire, en passant au 4-3-3. Mais son équipe se met péniblement en place dans cette organisation. Si le petit nouveau dans le onze, Mario Lemina, s'en sort plutôt bien en distribuant les ballons d'un côté et de l'autre, Benoît Cheyrou, toujours là, tente des ouvertures "à la Pirlo" un peu tout le temps, mais aucune n'arrive à destination. Surtout, alors que le réglage de mire semble prendre du temps, les contre-attaques nantaises apparaissent comme redoutables. Après une première alerte, c'est Bessat qui file seul au duel avec Mandanda. Il est rattrapé in extremis par Nkoulou. Mais la minute suivante, ce même Bessat fixe sur son côté gauche avant de servir Bedoya en retrait. La frappe de l'Américain semblait dans les cordes de Mandanda, sauf qu'elle est contrée à la base par le pied de Mendy, venu contrer l'attaquant. Le capitaine de l'OM, pris à contre-pied, voit debout, impuissant, le ballon orange franchir sa ligne. Ceux qui seraient tentés d'incriminer le capitaine phocéen se ravisent dix minutes plus tard sur un corner et une tête de Djilobodji qu'il sort sur sa ligne de manière spectaculaire. Entre temps, l'OM n'aura répliqué que par des frappes trop lointaines (Cheyrou), ou trop écrasées (Payet). Le score ne bougera pas d'ici la mi-temps. Si Benjamin Mendy s'est bien démené pour faire bouger les choses sur son côté, certains oublis dans son dos ont créé de nouvelles frayeurs.

Deux-trois occases en guise de révolte

Dans les vestiaires, Baup décide de revenir à son 4-2-3-1. Lemina en fait les frais et doit laisser sa place à Khalifa, ce qui va permettre à Payet de glisser dans l'axe. L'effet n'est pas immédiat, Nantes continuant de se créer des occasions et à enchaîner les périodes de longue possession dans le camp adverse. Mais à l'heure de jeu, sur une bonne remise de Gignac, Payet fait chauffer les gants de Riou sur une bonne frappe en force. Peu après, c'est Gignac qui tombe au contact de Djilobodji, mais qui trouve le moyen de tirer de dos et à terre. À côté. APG ne se décourage pas, et après un rush sur l'aile droite il repique dans la surface et s'abstient de faire sa spéciale pour centrer intelligemment en retrait. Mais Khalifa rate le cadre, alors qu'il se trouvait aux six mètres. Dans le virage sud, les premiers "Élie Baup démission" se font entendre. Le coach réplique en sortant Payet pour Jordan Ayew. Mais c'est Djordjevic, sur un excellent travail de Gakpé, qui a passé la défense en revue juste avant, qui s'offre la plus nette occasion de la seconde période. Il faut une nouvelle parade décisive de Mandanda pour laisser les Phocéens dans le coup. Ça ne servira finalement pas à grand-chose, malgré une main nantaise dans la surface en toute fin de match, et les Canaris arriveront à se défaire du siège olympien dans leur surface. Un nouveau modèle pour la défense ?