Toulouse 2-2 OM : une semaine pour jouer le championnat !

C'était un match poussif mais personne ne pouvait dire qu'il ne savait pas. Trois jours après la bataille contre Benfica, terminée aux tirs au but, l'OM ne pouvait pas faire comme si de rien n'était à Toulouse. Ça se saurait, sinon on jouerait au football comme on pratique la NBA, quasiment tous les deux jours. Il y avait beaucoup de blessés et Jean-Louis Gasset était obligé de faire de la gestion. Ce n'est pas qu'il préfère une compétition à une autre, c'est qu'à ce rythme, deux corps de plus allaient lâcher, et là, l'OM n'allait plus rien jouer du tout. Notons donc qu'il n'y a donc pas de pépins physiques chez les joueurs importants et rien que pour ça l'entraîneur de l'OM a rempli une partie de sa mission. Pour autant, il était aussi question de football, et alors que d'autres joueurs de l'effectif étaient censés prendre le relais, ce qui serait logique dans une grosse cylindrée du championnat, l'OM s'est retrouvé avec des Jean Onana, des Joaquin Correa, et Toulouse a logiquement renversé le score en seconde période. Mais il y en a un qui a joué son rôle, c'est Faris Moumbagna.

Une semaine pour savoir

Le temps d'une action, un puissant ciseau retourné à la dernière minute. Ce n'est pas aussi important qu'un but après un contrôle du dos qui t'envoie en quart de finale de coupe d'Europe, mais c'est quand même très important. Ce n'est pas tant le fait de maintenir Toulouse à distance en Ligue 1, c'est surtout que cela permet de lancer la semaine qui arrive avec une perspective bien plus réjouissante. L'OM reçoit Nice mercredi, reçoit Lens dimanche. S'il y a deux victoires, les Phocéens repassent devant les Lensois au classement, mais aussi les Rennais et les Lyonnais pour s'installer à la sixième place. Et là, ça change tout pour la bataille de fin de championnat, alors qu'il restera la réception de Lorient, puis deux déplacements à Reims et au Havre. Bien évidemment, c'est une perspective bien optimiste alors que personne ne va vouloir laisser de côté une demi-finale de coupe d'Europe. Mais au moins cette perspective a le mérite d'exister, de maintenir le groupe en éveil cette semaine. Tout ça grâce à Faris Moumbagna.