OM : A-t-on tout vu de Ruslan Malinovskyi ?
L'international ukrainien réalise des débuts encourageants avec l'OM, mais il semble encore lui en rester sous la semelle. Doit-on s'attendre à une montée en régime de sa part ?
Le transfert de Ruslan Malinovskyi à l'OM était une priorité depuis le mercato d'été pour Pablo Longoria. Les prières du président auront été exaucées 6 mois plus tard avec une arrivée sous forme de prêt avec une option d'achat avoisinant les 10 millions d'euros. Même s'il était beaucoup attendu, l'artificier ukrainien ne sortait pas de sa meilleure période à l'Atalanta Bergame. Son entraîneur, Gian Piero Gasperini ne le désirait plus et ça s'est ressenti sur le temps de jeu et les performances du milieu de terrain. 1 but, 2 passes décisives et 547 minutes de jeu. C'est le maigre bilan de Ruslan Malinovskyi sur sa première partie de saison en Serie A.
2 buts et aucune passe décisive, des débuts timides à l'OM
Malgré son changement de tunique, l'international ukrainien n'est pas nécessairement plus performant. Depuis qu'il a posé ses valises à Marseille, il n'a inscrit que 2 buts et il a délivré aucune passe décisive en 12 matchs. Parmi les 2 buts, relevons tout de même sa réalisation décisive face au PSG en Coupe de France. Comme tous les offensifs marseillais, hormis Alexis Sanchez, Malinovskyi souffre d'un déficit de statistiques. Mais, grâce à l'importante contribution offensive des milieux de terrains et des défenseurs, cela influence peu les résultats de l'OM. On lui reproche donc moins son absence de but et de passe dé.
Une bonne assimilation des exigences d'Igor Tudor
Cependant, au-delà des stats, les débuts de Ruslan Malinovskyi en terme de jeu sont intéressants. Mis à part les 3 ou 4 premiers matchs, le milieu de terrain offensif s'intègre bien dans le schéma de jeu tout en intensité d'Igor Tudor. "Cela fait deux mois que je suis ici. Je me sens plus proche de mes coéquipiers, j'ai compris le fonctionnement du club et de l'équipe", affirme l'Ukrainien. Il n'est pas avare d'efforts notamment en terme de pressing et d'interception. De plus, il contribue à fluidifier le jeu olympien avec ses passes bien senties et ses déplacements intelligents. Pour ce qui est des coups de pied arrêtés, sa spécialité, l'ancien Bergamasque monte en puissance. À quelques centimètres près, plusieurs de ses mines sur coup franc auraient fait le tour du monde.
Le meilleur est à venir
Mais voilà, malgré des signes encourageants, beaucoup espèrent plus de la part de Ruslan Malinovskyi. "Il y a des trucs qui me gênent un petit peu avec Malinovskyi. Des hésitations, des contrôles compliqués. Mais, il y a de la débauche d'énergie, de l'intensité, des coups francs et des buts pour contrebalancer", affirme Romain Haering lors de l'OM au café. Il est important de rappeler que l'Ukrainien est arrivé il y a deux petits mois seulement. Il est probable que ses performances soient de plus en plus convaincantes, au fur et à mesure qu'il s'adapte à un nouveau contexte, une nouvelle équipe et un nouveau coach : "Je ne suis pas encore à 100% mais je m'intègre de plus en plus dans l'équipe" déclare le principal intéressé en conférence de presse.
Pour le moment, Malinovskyi est en balance avec Matteo Guendouzi et Cengiz Under dans l'esprit de son entraîneur. Mais, avec la baisse de forme de Guendouzi, l'ancien de l'Atalanta pourrait définitivement s'imposer parmi les 2 milieux avancés qui soutiennent Alexis Sanchez. Et retrouver son niveau des dernières saisons où il s'est imposé comme un élément majeur d'un Atalanta Bergame très performant en championnat et en coupe d'Europe.