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Di Meco se livre sur la stratégie de Longoria
SaisonPublié le 01/09 à 18:57

Di Meco se livre sur la stratégie de Longoria

Eric Di Meco a donné son avis sur la stratégie de Longoria en tant que président de l'OM

Eric Di Meco s'est livré sans détour, comme il en a l'habitude, sur le travail du président de l'OM, Pablo Longoria :

"Écoute, oui, c'est vrai qu'il y a un risque quand tu changes beaucoup, un bon risque puisque la mayonnaise peut vite prendre et tu peux réussir, mais il y a aussi le risque de rater, c'est-à-dire de ne pas s'appuyer sur une épine dorsale qui a marché. Parce que je regrette, l'an dernier tu finis troisième, mais souvenons-nous quand même, la saison passée à un moment on parle d'une titre possible de l'OM et ça se joue sur la VAR à Lens en réalité. Parce que ça se joue sur une action ! Alors on ne sait pas ce qui serait passé à la fin du match mais en tout cas cette action là elle est importante et donc c'est pour ça que dire tu fais moins bien parce que tu as fini troisième...

Si tu fais le constat de l'an dernier par exemple, parce que là on ne peut pas parler de cette saison, ça vient de commencer donc on va faire de la science-fiction et on va dire ça ne peut pas marcher et puis ils éclatent tout le monde. Donc la mayonnaise peut prendre, mais par contre l'an dernier, puisqu'il y avait eu beaucoup de changements, il y avait eu un entraîneur qui était arrivé encore plus tard que celui de cette année où carrément il n'avait pas choisi les joueurs, il n'avait pas choisi la préparation. Une Coupe du Monde au milieu et tu fais une bonne saison. Alors oui il y a cette troisième place qui peut être considérée comme un échec sauf que sur la saison vu tout ce qui s'est passé, pour moi ce n'est pas un échec. C'est dans la continuité de ce qui s'est passé sur les dernières années.

Tu es toujours dans les trois depuis que Longoria est arrivé. Après tu ne peux pas reprocher non plus à un président de recruter en fonction de son entraîneur. Combien de fois nous dans l'émission on dit mais attends je ne comprends pas, il prend un entraîneur, il n'a pas le droit de faire le recrutement et du coup... Alexis par exemple on nous a expliqué que c'est par rapport à l'entraîneur qu'il n'est pas resté. Les joueurs qui arrivent c'est le profil, c'est Marcelino qui les a choisis. On va pas reprocher quand même à un président de faire un recrutement par rapport à son entraîneur alors qu'on est les premiers à dire que c'est pas normal que l'entraîneur ne mette pas son nez dans le recrutement parce que la plupart du temps ça se passe comme ça. Par contre, pour moi c'est risqué.

Voilà c'est risqué parce que tu avais une épine dorsale qui marchait bien l'an dernier notamment le milieu de terrain, la défense centrale. Alors oui, tu avais un jeu qui te mettait en danger, mais ça justement, ça peut se régler avec le nouveau dispositif. Sauf que, il y a des mecs qui... Tu vois, par exemple, Ounahi qui a été pris l'an dernier après la Coupe du Monde, donc en décembre pendant la trêve de janvier, qui pouvait rentrer dans le système de Tudor, et bien là, tu ne sais pas où le faire jouer. Il n'est pas couloir, il n'est pas numéro 6, il peut jouer peut-être derrière l'attaquant, peut-être à la place de Ndiaye, mais du coup tu es obligé de voir si tu ne peux pas le faire partir.

Mais après tu sais, un président... et Pablo, lui c'est le président particulier parce que c'est un recruteur, il sera jugé le jour où il partira. Le jour où il partira, on jugera son travail. Parce que c'est toujours pareil, tu fais la balance des départs, des arrivées, tu fais la balance économique et puis tu regardes ce qu'il y a eu au bout et là on pourra faire le bilan. Pour le moment, le bilan il est plutôt dans le positif. Voilà, il ne faudrait pas en faire trop, c'est clair."