SaisonPublié le 03/01 à 23:30

Caen 0-0 (1-3 tab) OM : merci Mandanda !!!

A Caen (Stade Michel D'ornano) Coupe de France \| 1/32e de finale \| Dimanche 03.01.2016 \| 20:45 sur Eurosport 2
CAEN	0 - 0 (MT : 0-0)	MARSEILLE
Arbitre : J.Miguelgorry \| Temps : même pas normand (8°) \| Terrain : de 2016 \| Spectateurs : 20 000

Adéoti (90e)		Nkoulou (44e)
Makengo (116e)		Rekik (61e)
		L.Diarra (93e)

NOTE DU MATCH : 06/10

NOTE DE L'ARBITRE : 06/10

Reprendre avec la coupe de France, c'était normalement quelque chose de bien. Une nouvelle compétition, que l'OM n'a pas remporté depuis 1989, qui permet de faire oublier les galères en championnat. Sauf que l'OM en a eu les mauvais côtés : les maillots PMU, les températures du mois de janvier, des prolongations, des jambes lourdes, mais aussi Mendy et De Ceglie qui sortent sur blessure. Ca fait peut-être cher la qualifications pour les 1/16e de finale. Il faudra rentabiliser en allant plus loin dans la compétition. Et pour cela, il faut espérer que Steve Mandanda, l'homme qui a qualifié tout seul l'OM, soit encore au club.

Mandanda à fond

Coupe de France ou pas, pour Caen, la réception de l'OM, peu importe le classement en championnat, c'est un évènement. Garande sort donc son meilleur onze. C'est aussi le cas de Michel remarque, qui n'a pas trop le choix, vu la cascade de forfaits. Mais tout de même. C'est par exemple Rekik qui joue avec Nkoulou en défense centrale. Et dans les cages, ce n'est pas Yohan Pelé mais Steve Mandanda. Un clin d'oeil pour celui qui avait démarré son aventure avec l'OM en septembre 2007 dans ce stade avant un départ ? En tout cas, le capitaine phocéen est l'homme de cette première période. Bessat, Rodelin, Yahia et bien évidemment Delort, tous tentent leur chance mais celui qui devait signer à Caen lorsqu'il avait 15 ans arrête tout. Notamment la tentative spectaculaire du numéro 9, sur une lourde frappe des 20 mètres boxée des deux poings. Vercoutre n'est pas en reste puisqu'il sort une grosse parade sur une reprise puissante de Lassana Diarra, servi au second poteau après une combinaison sur corner de Barrada.

Le sort s'acharne

C'est très peu pour les Phocéens, dominés il est vrai par une équipe qui les devance largement dans le classement de la Ligue 1. Piqué au vif, Michy Batshuayi décide tout de même de se réveiller pour la seconde. Le Belge se procure une poignée d'occasions mais il les envoie toutes sur Vercoutre. L'OM s'en contenterait presque. Parce qu'Ocampos rate toujours tout ce qu'il tente, encore, mais aussi parce qu'à l'heure de jeu, les Olympiens se retrouvent en infériorité numérique, par la faute d'un tacle de Rekik en dernier défenseur, en retard mais juste devant la surface, sur Féret. Michel subit en faisant rentrer Rolando et ce n'est que le début. Mendy se claque ensuite sérieusement, mais De Ceglie ne le remplace que dix minutes, le temps de se prendre Delort dans la tête sur un duel et de laisser sa place à Sparagna. Pendant ce temps-là, heureusement, Mandanda est toujours aussi concentré. Ce n'est pas le cas d'Ocampos qui rate une énorme occasion de hold-up à la 88e, bien servi au second poteau par Barrada. Il faudra donc en passer par les prolongations.

Comme souvent, il ne s'y passe pas grand-chose. Ocampos a le mérite d'être volontaire. Mais il n'inquiète pas vraiment Vercoutre. A force de rater, il commence même à sérieusement irriter son entraîneur, qui ne cherche même plus à masquer son agacement sur le banc. A cinq minutes du terme, Batshuayi conclut victorieusement un contre. Mais il est hors-jeu. Pas un soucis puisque la décision se fera finalement aux tirs au but. Avec un Mandanda impérial, qui stoppe 3 tentatives adverses sur 4. Sacré performance. En cadeau d'adieu ?

LE ONZE DE L'OM

Mandanda (cap)